EADS met un coup de frein à son programme A400 M

Par latribune.fr  |   |  345  mots
Le groupe européen d'aéronautique a annoncé qu'il allait réduire la production de son avion de transport militaire A400 M qui accuse déjà de nombreux retards.

Nouveaux déboires pour EADS et son avion militaire A400 M. Un porte-parole du groupe a affirmé ce mardi à l'AFP (Agence France Presse) que le géant européen de l'aéronautique et de défense allait ralentir la production de l'A400 M, qui a déjà connu de nombreux retards.

Cette déclaration fait suite à des informations de presse faisant état d'une suspension temporaire de la production de l'avion militaire, développé par la filiale d'EADS, Airbus. Selon Les Echos, le groupe aurait ainsi décidé de suspendre temporairement la production de son avion de transport militaire A400 M pour éviter d'accumuler des appareils assemblés tant que les essais en vol n'ont pas démarré.

"Le problème, si on ne ralentit pas la cadence, c'est qu'on va se retrouver avec plein d'avions sur le parking qu'on risque de devoir reprendre après", a expliqué une "source proche du programme" aux Echos.

Cette mesure aurait été décidée il y a quelques jours. Depuis le lancement du programme de l'A400 M, les retards se sont multipliés. A tel point qu'EADS a été contraint de passer l'an dernier une provision de 1,37 milliard d'euros qui a plombé ses résultats annuels.
 

Airbus envisage un partenariat avec l'avionneur brésilien Embraer

Le groupe européen d'aéronautique et de défense envisagerait de nouer un partenariat avec l'avionneur brésilien Embraer pour développer un moyen-courrier de 250 places, affime ce mardi soir la Gazeta Mercantil. Selon le quotidien économique, la principale raison d'un rapprochement serait de minimiser les coûts de développement et de production d'un nouveau jet pour concurrencer Boeing. "Le nouvel avion euro-brésilien qui pourrait générer une nouvelle famille de jets commerciaux, est en phase de discussions et d'études de viabilité financière et technologique", indique le journal. Embraer, troisième avionneur mondial, aurait proposé à Airbus une association pour lui fournir des pièces détachées, des usines ainsi que de la main d'oeuvre hautement qualifiée à un coût moindre qu'en Allemagne et en France.