Le Mantis de Dassault Aviation et du britannique BAE Systems ou le Talarion d'EADS ? De ces deux drônes lequel équipera à moyen terme l'Armée française ? Le ministère de la Défense envisage d'opter pour le modèle franco-britannique. "Il me semble préférable de chercher une solution européenne pérenne, permettant à la France et au Royaume-Uni de se situer au meilleur niveau » a déclaré le ministre de la Défense Hervé Morin début octobre lors de son audition à la commission de la défense de l'Assemblée nationale.
Pour faire face à un besoin opérationnel court terme, le ministre pousse toujours à l'achat de drones américains Predator disponibles très rapidement (délai de réalisation de trois ans). Mais Hervé Morin assure qu'à plus long terme le projet Mantis a « de bons résultats pour la souveraineté avec un délai de réalisation d'au moins sept ans pour un coût qui reste à expertiser ».
En outre, selon lui, "il permettrait une coopération entre la France et le Royaume-Uni mais avec un risque industriel fort". En revanche, le projet Talarion (ou Advanced-UAV) même s'il obtient « un bon résultat pour la souveraineté", présente "un délai de réalisation de huit à dix ans, un coût très élevé estimé (2,3 milliards d'euros, ndlr) pour la France avec un risque industriel fort".
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