Crash au décollage d'un vaisseau spatial russe

Un vaisseau russe s'est écrasé peu après son décollage, mercredi. Un échec de plus pour le pays dans le secteur de l'espace.
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Nouveau revers pour la Russie dans l'espace. Après la perte la semaine dernière d'un puissant satellite de télécommunications, lancé mercredi par une fusée Proton depuis BaIkonour, un vaisseau cargo russe Progress M126M, lancé également depuis le célèbre cosmodrome kazakh sur une fusée Soyouz-2, s'est écrasé peu après son décollage à 17 heures de Moscou (13 heures GMT). Transportant plusieurs tonnes de chargement, il devait s'amarrer vendredi à la station spatiale internationale (ISS). Des fragments du vaisseau sont tombés dans la région russe de l'Altaï, frontalière de la Chine, de la Mongolie et du Kazakhstan, une "zone non peuplée", de la région de Tchoïski, dans l'Altaï, a indiqué le gouverneur par intérim de cette république Iouri Antaradonov. Le vaisseau n'a pas rejoint la bonne orbite", a annoncé Roskosmos, expliquant qu'un problème était apparu après 325 secondes de vol. "Selon les données préliminaires, il y a eu une défaillance dans le système des moteurs", ajoute Roskosmos.

Pas d'évacuation de l'équipage

Le Centre russe de contrôle des vols spatiaux (Tsoup) a annoncé mercredi qu'il n'était pas nécessaire d'évacuer l'équipage de la Station spatiale internationale. Il faut examiner la situation attentivement. "On peut dire de manière préliminaire qu'elle n'est pas critique au point qu'il faille parler d'un retour anticipé de l'équipage de l' ISS", a déclaré Vladimir Soloviev, chef des vols pour la partie russe . "Il y a à bord de l' ISS suffisamment de réserves pour approvisionner les cosmonautes jusqu'à l'arrivée du prochain Progress", a-t-il ajouté.

Après la fin des programmes de navettes spatiales américains, la Russie est le seul pays en charge des vols vers l'ISS.

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Commentaires 3
à écrit le 26/08/2011 à 12:50
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Baïkonour plutôt que Balkonour, non ?

à écrit le 25/08/2011 à 16:12
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L'ennui c'est que les russes sont les seuls à avoir encore des lanceurs capables de rejoindre l'ISS. Quid de l'ESA et des chinois ?

à écrit le 25/08/2011 à 15:58
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Ça fait deux de suite, un satellite sophistiqué hors de prix sur une mauvaise orbite, donc perdu vraisemblablement (s'il n'a pas de moteur adhoc) puis celui-ci.

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