« Le débat sur les dépenses militaires ne se situe pas sur le terrain budgétaire mais sur le plan stratégique : quels sont les besoins militaires dans le monde actuel ? La dissuasion nucléaire, nous la conserverons, c'est ma position. Elle a un poids financier et budgétaire qu'il faut à mon sens préserver. Deuxièmement, l'armée a évolué : est-ce qu'il faut réduire l'armée de terre ? Cela a déjà été beaucoup fait. Il faut conserver les forces de projection : marine, air. Et l'armée de terre pourrait peu à peu être reconvertie. D'une façon générale, il y a beaucoup de travail à faire après un débat contradictoire avec l'opposition, y compris avec l'état-major. Une armée qui s'exprime publiquement à travers ses chefs sur les orientations militaires du pays est une armée qui est intelligente sur le plan stratégique. »