
La France est bel et bien en train de négocier avec l'Allemagne une réduction de sa participation dans EADS, selon une source proche du dossier contactée par "La Tribune", confirmant ainsi les informations du journal économique allemand, "Handelsblatt". Paris est prêt à descendre sa participation de 15% à 12% alors que dans le même temps, Berlin monterait à 12% profitant notamment du retrait de Daimler, qui souhaite vendre une partie de sa participation de 15% d'ici à la fin de l'année. Ce serait l'un des scénarios en discussion, explique-t-on à "La Tribune". Un scénario qui éviterait à l'Allemagne, la France et l'Espagne, qui souhaitent agir de concert, de ne pas dépasser ensemble les 30% du capital d'EADS et donc de lancer une OPA sur le groupe conformément au droit néerlandais. Soit une opération estimée entre 23 et 25 milliards d'euros pour les trois Etats.
Selon le journal allemand, qui cite des sources "proches des négociations", l'Etat allemand prévoit de porter prochainement sa participation dans EADS à 12%, contre aucune participation directe à ce jour, tandis que la France réduirait la sienne de 15% à 12%. La participation de l'Espagne resterait à un niveau inchangé, soit 5,5% du capital du groupe. Une décision qui va à l'encontre de ses intérêts patrimoniaux au sein d'EADS et de ceux du groupe lui-même, qui est d'ailleurs exclu de ces négociations. Actuellement, la France détient 15% des parts d'EADS, via la holding Sogeade, tandis que le groupe Lagardère en détient 7,5%, qu'il souhaite lui vendre en 2013. En Allemagne, 15% des parts du groupe aéronautique sont détenues par le constructeur automobile Daimler, qui veut se désengager d'ici à la fin de l'année, et 7,5% par un consortium public-privé, Dedalus.
EADS/BAE Systems: Paris et Londres avaient tout accepté de Berlin
"Quand Berlin exige, Paris s'allonge", estime un bon connaisseur du groupe EADS. Déjà lors des discussions entre les Etats sur la fusion EADS-BAE Systems, l'Allemagne avait obtenu tout ce qu'elle voulait. En fait... elle ne souhaitait pas de cette opération mais la France était déjà prête à tout lui accorder... Berlin avait obtenu le feu vert de Paris et de Londres à sa demande d'entrer au capital d'EADS pour avoir la parité avec la France, dont la participation serait passée de 15% à 9% dans la nouvelle entité. Enfin quand l'Allemagne a voulu disposer d'une structure pour protéger ses actifs stratégiques de défense quand bien même elle ne dispose pas de l'arme nucléaire (à l'inverse de la France et de la Grande-Bretagne), EADS-BAE avait également accepté la création d'une holding nationale pour y placer des activités de production très "sensibles"... de torpilles et de radars.
Berlin suspend un prêt de l'A350
Après avoir fait capoté le deal de la décennie entre EADS et BAE Systems, Berlin avait dans la foulée suspendu un prêt de 600 millions d'euros destiné au développement de l'A350 d'Airbus. Insatiable Allemagne, elle en veut toujours plus... Jusqu'où ira-t-elle? Car Berlin protestait contre le non-respect par Airbus d'un accord sur la localisation outre-Rhin d'activités de la production de l'A350. Berlin avait exprimé en mars le souhait qu'Airbus accroisse la part de sa production assurée en Allemagne et que la direction du groupe d'aéronautique soit composée à part égale d'Allemands et de Français, ce qui avait conduit le groupe à dénoncer les tentatives d'influence politique sur sa gestion.
L'Allemagne détient déjà la plus grosse part de la production d'Airbus
Et pourtant l'Allemagne détenait déjà la plus grosse part de la production d'Airbus en 2011. Et ce depuis des années. Basée sur les coûts réels, la clé de répartition industrielle de l'Allemagne s'est élevée, selon nos informations, à 39,4% en 2011. En baisse par rapport à 2010 (39,8%) et 2009 (40%). Sans surprise, la France arrive en deuxième position avec 36,9%, en très légère hausse par rapport à 2010 (36,8%). Puis viennent le Royaume-Uni (18,8%) et l'Espagne (4,9%).
Déjà qu'à travers ASTRIUM..... certains transferts de technologie, ont dû être nécessaires,
pour permettre l'acquisition en phase terminal du verrouillage cible.... sur des missiles, soi-disant conçu en interne....... chez Thalès on rigole encore.
Bah oui anciens ingénieurs chez Thalès je sais de quoi je parle "MOI".... je peux vous dire qu'il n'y a pas deux sociétés sur la planète capable de rivaliser avec eux dans certains domaines précis....rassurez-vous les Germanos ne sont pas près de nous rattraper, les radars surtout.... Thalès a à peu près 30 ans d'avance........ demander au consortium Eurofighter Typhoon, ils en savent quelque chose.
A la limite.....cela va peut-être en étonner certains " sauf les journalistes compétents et bons à rien évidemment," les Italiens sont les plus performants que les Allemands... déjà à l'époque on s'en était rendu compte.... eh oui les Italiens ont de très bons physiciens.
voilà quand on ne sait de quoi on parle de la boucle........
C'est la capitulation mentale liée au misérabilisme ambiant. Pauvre de nous. Reste plus qu'a apprendre a parler allemand et à attendre l'auschluss.
http://wp.me/p1cLQP-AU
http://wp.me/p1cLQP-zJ
L'emprise Germanique sur notre industrie spatiale s'en est allée crescendo-ie, à l'insu de EADS, naïf!
Le mouvement de transfert de technologie s'est, progressivement, dirigé vers le consortium Allemand.
Les bases de 'recherche, d'expérimentation, et de production' ont indéniablement été absorbées.
La commercialisation ne reste plus qu'un aspect imaginaire de notre maîtrise des projets ARIANE.
J'ai moi-même, constaté sur "les pas de tir" , et par un autre canal que je ne communiquerai pas, cette évolution depuis 1998, et l'incidieuse intervention de 'Chargés d'affaire' dans tous les rouages EADS...........
Le cas EADS, assez dramatique en soi, peut être d'ailleurs, dupliqué à bon nombres de nos Industries:
IE: la machine-outil, le jouet (d'actualité), etc...et bientôt l'alimentation......
Les Knows-Hows restent des valeurs coûteuses en "Recherche&Développement", que l'on ne peut laisser fuire de nos laboratoires, par je ne sais quel aspect de soi-disant 'Partenariat' au demeurant 'profiteur'.
EADS eût-été plus heureux dans une collaboration fructueuse aux projets Chinois! (sic)
[Une vision plus aigue appartient à nos Responsables d'Entreprise, dixit "la compétitivité"]
@ Totoff difficile de croire qu?un groupe qui a co -conçu l?Eurofighter ne soit qu?une coquille vide. Cordialement
Répartition par coûts réels, pauvre mesure, allez chercher la répartition par valeur ajoutée, et puis la valeur ajouté des nombreux fournisseurs d'Airbus (des USA, Europe, Corée etc) Le déclin industriel de la France se fait en France et sur les marchés mondiaux. Pourquoi troubler encore davantage les esprits déjà troublés?