François Hollande relance le Rafale aux Emirats Arabes Unis

Lors de sa visite à Dubaï, la France a relancé le Rafale à Abu Dhabi en vue d'une vente de 60 avions de combat. François Hollande et le président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, ont évoqué le Rafale lors de leurs discussions.
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"Une question de prix". La vente d'avions de combat Rafale aux Emirats arabes unis (EAU) n'est qu'une "question de prix", a estimé ce mardi François Hollande au cours d'un voyage à Dubaï. "Nous pensons que c'est un très bon avion, je n'ose pas dire que l'expérience l'a démontré, mais c'est pourtant le cas, aussi bien en Libye que même sur le théâtre malien", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse. "Nous pensons que c'est une technologie exceptionnelle, nous l'avons dit à nos amis émiriens. Ils ne le contestent pas d'ailleurs. Après, c'est une question de prix", a-t-il précisé. "Mais ce n'est pas le président de la République française qui fixe le prix des avions. Donc cela obéit à des logiques de discussions, de négociations." François Hollande a également demandé au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de revenir aux Emirats arabes unis pour poursuivre les discussions.

Des négociations freinées

Fin 2011, les négociations portant sur la vente de 60 Rafale à Abu Dhabi avaient pris un coup de froid, les Emiriens avaient jugé "non compétitive et irréalisable" l'offre de l'avionneur tricolore, qui avait focalisé la colère de Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan, le prince héritier et ministre de la défense d'Abou Dabi. Les liens entre Abu Dhabi et Paris n'ont jamais été coupés mais la campagne présidentielle française, puis l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle équipe dirigeante a freiné considérablement les discussions. Surtout, Abu Dhabi, débarrassé de la pression considérable de Nicolas Sarkozy pour une signature de ce contrat, n'était plus aussi pressé de s'offrir de nouveaux avions de combat. Non pas qu'ils n'étaient plus intéressés par le rafale mais leur besoin opérationnel n'est pas à court terme. "C'était une campagne politique orchestrée par Nicolas Sarkozy et non pas à l'initiative des industriels", rappelle un observateur. D'où un décalage entre la volonté du client et la propositions de Paris... qui a d'ailleurs raté le coche en ne liant pas la construction de la base française aux Emirats à l'achat des avions de combat par Abu Dhabi. "Est-ce maintenant trop tard?", s'interroge un industriel. Possible. "Avec le temps, on oublie les cadeaux qui ont été faits", poursuit-il.

L'Eurofighter en piste

Pour montrer son courroux vis-à-vis de Dassault Aviation, Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan avait mis fin 2011 dans les pattes du Rafale, l'Eurofighter. Sans pour autant arrêter les négociations avec Dassault Aviation. Au grand dam des Britanniques et du Premier ministre, David Cameron, qui a pourtant tout essayé pour torpiller définitivement l'offre française lors de son passage aux Emirats en novembre dernier. 

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Commentaires 22
à écrit le 16/01/2013 à 20:47
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Je rêve du jour ou les français ne critiquerons plus les magnifiques bijoux technologiques qui sorte de leur usine et laboratoire ceux qui dénigre le rafale sont les memes qui crie à chaque fermeture d'usine en france (à raison d?ailleurs) alors pour...

le 17/01/2013 à 15:24
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+1 mon ami ,+1.....

à écrit le 16/01/2013 à 20:38
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ces émirs sont riche à milliards et ils discutent les prix? Qu'on m'explique.

à écrit le 16/01/2013 à 14:11
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Quand je lis certains commentaires négatifs, je ne peux m'empêcher de rire. Si vos analyses sont aussi poussées que vos manières d'écrire, alors on ne peut rien pour vous. Ensuite, non on ne fait pas la guerre au Mali pour vendre des Rafale. On l'uti...

le 16/01/2013 à 17:01
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personne ne dit que faire de l opération au Mali une vitrine pour vendre le Rafale est une mauvaise chose en plus la on fait d une pierre deux coups Perso ca ne me choque pas

à écrit le 16/01/2013 à 14:10
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Et dans un acte de solidarité , l´Allemagne va mettre 2 Transal à disposition .... ce qui en dit beaqucoup !

à écrit le 16/01/2013 à 13:41
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Bon allez, on va mettre tout le monde d'accord, on prend des F16 et basta. Les européens régleront leurs affaires entre eux ce n'est plus notre problème.

à écrit le 16/01/2013 à 12:30
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peu pas avoir le beurre et l argent du beurre ! la qualiteé sa sacjete

à écrit le 16/01/2013 à 8:29
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En fait l'intervention de la France au Mali,et simplement une vitrine de démonstration de notre matériel militaire,pour essayer de vendre,enfin,notre rafale,car pour la lutte contre les islamistes,je pense qu'il y à de quoi faire chez nous dans pas m...

le 16/01/2013 à 15:17
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Si c'est pas malheureux d'écrire le français aussi mal tout en prétendant "défendre la France !". Malheureux mais aussi hilarant : ha ha ha !

à écrit le 16/01/2013 à 7:07
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La securite regionale du moyen orient va se jouer sur le long terme sur la menace imminente du voisin iranien, vassal de l'Urss.L'iran a deja fait une pacte d'alliance avec le Fatah et le groupe terroriste Ezzadine Al quessam.Nous savons que la polit...

à écrit le 16/01/2013 à 0:22
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Je commence à regretter Charles Edelstenne. S'il est vrai que la face industrielle du projet Rafale représente des emplois, du savoir-faire, une réussite technologique qui rend fier, la face commerciale est peu glorieuse. Lorsque le Cheikh désire un ...

à écrit le 15/01/2013 à 21:19
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j'ai lu aujourd'hui que notre comique de président s'était adressé à une pilote de rafale en le félicitant à 2 titres : le premier d'un point de vue militaire, le second en tant que commercial de son avion... C'est peut être drôle de la part d'un com...

le 15/01/2013 à 22:24
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Les pilotes comprennent parfaitement cela et les différents rôles qu'ils peuvent avoir, ils ont un bon niveau d'études eux et pas une vision étriquée des choses. De plus ils ne sont pas les plus exposés dans les Rafales. Par contre ceux qui sont réel...

à écrit le 15/01/2013 à 20:12
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Le probleme c'est le montant des pots de vins touches par la claqse politique francaise

à écrit le 15/01/2013 à 19:28
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Dans quelques mois Dassault annoncera qu'il ne peut répondre à toutes les commandes de Rafale.

le 15/01/2013 à 22:06
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il vaudrait mieux ca à gérer que son contraire!

le 15/01/2013 à 22:22
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Par chance la chaîne tourne à capacité mini à cause des réductions budgétaires de l'armée française. Donc Dassault a un peu de marge pour fournir 60 Rafale supplémentaires.

le 10/07/2013 à 11:19
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quelle nouvelle les vieux declare la guerre les jeunes meurent au combat

à écrit le 15/01/2013 à 19:15
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on espere qu'il ne va pas reussir... quand la gauche se transforme en marchand d'armes, c'est qu'il n'y a plus de valeurs !

le 15/01/2013 à 22:03
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arrêtez de vous faire mal.

le 15/01/2013 à 22:24
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ben, non, la goche n'a plus de valeurs.... sauf en suisse !

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