L'aéronautique reste la locomotive du "Made in France" à l'export

L'excédent de la filière aéronautique et spatiale a atteint 18,6 milliards d'euros en 2016, selon le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales.
Michel Cabirol
Selon le GIFAS, les livraisons aéronautiques et spatiales ont égalé le niveau record de 2015, à 58 milliards d'euros"

Que ce soit dit, la filière aéronautique et spatiale reste le premier contributeur excédentaire au solde du commerce extérieur de la France en 2016, a assuré jeudi le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS). Car à la suite de la dégradation des chiffres du commerce extérieur français publié mardi par le ministère de l'Économie (48,1 milliards d'euros de déficit en 2016), "des commentaires ont attribué une part notable de cette détérioration à l'industrie aéronautique et spatiale", explique dans un communiqué  le GIFAS, qui n'a pas aimé.

Le GIFAS tient d'ailleurs préciser que "les livraisons aéronautiques et spatiales sont stables en 2016" mais ont égalé "le niveau record de 2015, à 58 milliards d'euros". Il précise également que "l'excédent aéronautique et spatial pour 2016 se situe à un excellent niveau à 18,6 milliards d'euros, sans pour autant égaler le record de 22,3 milliards en 2015". le GIFAS rappelle que "l'amélioration en décembre 2016 de la balance commerciale tient presque exclusivement au secteur aéronautique". Les livraisons d'Airbus en décembre ont atteint le montant inédit de 5,8 milliards d'euros, pour 64 appareils livrés depuis la France.

"La filière aéronautique et spatiale française peut donc se féliciter de son excellente et constante contribution au solde du commerce extérieur de la France", estime le GIFAS.

Une année record pour Airbus en termes de livraisons

Airbus a fini l'année 2016 avec 731 commandes nettes au compteur et surtout 688 livraisons, l'indicateur pris en compte par les douanes. Une performance d'ensemble qui ne concerne pas que la France. En revanche, ATR n'a livré que 80 appareils (contre 90 espérés). En dépit d'une année difficile, les ATR-600 sont toutefois arrivés en tête de toutes les ventes d'avions régionaux en 2016, avec 36 commandes d'appareils.

De son côté Dassault Aviation a livré 49 avions d'affaires Falcon (contre 55 en 2015). L'avionneur a par ailleurs remis trois Rafale à l'Égypte l'année dernière (sur un total de neuf appareils). Enfin, héritier de la mythique société Morane-Saulnier, Daher continue de se jouer de la crise de l'aviation d'affaires. Après avoir livré 55 TBM en 2015 et 51 en 2014, le constructeur de petits avions d'affaires mono-turbopropulseurs a livré 54 TBM 900 et TBM 930 en 2016.

Michel Cabirol

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Commentaires 13
à écrit le 12/02/2017 à 21:44
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Bon , il faut dire que le rafale à réussi à ce vendre... Cela aura été long . mais s'est une réussite... Bien maintenant nous ne vous pas oublier que nous somme absent dans de nombreux modèles, pas de DRONE MALE, pas d'avion à décollage cours ou ver...

à écrit le 11/02/2017 à 4:26
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Pourquoi ne pas utiliser: "Fabriqué en France" ?

à écrit le 10/02/2017 à 12:41
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Le Rafale est un fer à passer volant ha ha comme notre F socalo

le 11/02/2017 à 8:32
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Analyse technique un peu courte, non...

à écrit le 10/02/2017 à 11:26
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"La filière aéronautique et spatiale française peut donc se féliciter de son excellente et constante contribution au solde du commerce extérieur de la France", estime le GIFAS. Cherchez l'erreur? La phrase est: "Le GIFAS remercie l'industrie ae...

à écrit le 10/02/2017 à 10:24
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3 Rafales "fournis" à l Egypte en 2016 . Sont ils payés ? Et par qui ?

le 11/02/2017 à 7:17
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Si ils ont été, c'est qu'ils ont été payés. Il me semble que dans ce contrat. La moitié de la somme a été prêté par un pool de banque française. Sinon, les premiers rafales ont bien été payé par de l'argent égyptien avec l'accompte versé. ..

à écrit le 10/02/2017 à 7:38
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Dans le rapport du Cour de Comptes acune mot regardé les "subvensions" à l'export.

à écrit le 10/02/2017 à 7:35
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Pourquoi les autres activités ne participent pas à l'amélioration de la balance commerciale? Il y a une raison que les Français refusent d'admettre. Tant pis pour eux. Elle est liée au prix de l'énergie.

à écrit le 09/02/2017 à 21:16
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Magnifique, mais la contre partie est qu'il faut céder aux "clients", compagnies du Golfe ou low cost irlandaises ou norvégiennes, des créneaux en France pour qu'ils fassent voler leurs avions. Or, ils bénéficient tous de règles de financements, de ...

à écrit le 09/02/2017 à 20:04
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On devrait surtout se demander ce qui va advenir de la participation britannique importante dans le Groupe Airbus. Peut-être décideront-ils d'investir dans Boeing, notamment si on leur fait des difficultés d'accès au marché européen :-)

le 09/02/2017 à 21:48
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Il n'y a plus d'actionnaire britannique dans Airbus depuis des années. Airbus a racheté les parts détenues à l'époque par BAe Systems (ex-British Aerospace) et a gardé les usines en G-B qui fabriquent les ailes. Le risque pour les Britanniques est d...

le 10/02/2017 à 15:08
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@Birdy: faudra donc choisir entre l'aile ou la cuisse. Gare à tes plumes birdy :-)

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