Pour ses cent ans, L'Oréal affiche sa confiance

Par latribune.fr  |   |  321  mots
Le groupe fête ses cent ans. Son patron table sur une croissance cette année. Il réfute l'idée d'une période difficile pour L'Oréal malgré le coup d'arrêt à la croissance à deux chiffres de ses résultats.

Alors que L'Oréal fête ses cent ans, fort de 17,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires, de 67.500 salariés, et de 4,5 milliards de produits vendus chaque année à près d'un milliard de consommateurs dans 130 pays, son directeur général, Jean-Paul Agon affiche son optimisme même s'il reste prudent. Il a déclaré ce jeudi être "très confiant" en un rebond de la croissance du groupe en 2009. Il prévoit une légère progression du marché des cosmétiques cette année.

A ceux qui soulignent que le groupe a vu la fin de la croissance à deux chiffres de ses résultats qui duraient depuis 23 ans et a du fermer des usines et supprimer des emplois, il réfute l'idée d'une période difficile : " L'Oréal n'a jamais été autant à l'attaque".

Il ajoute : "nos ambitions sont sans limites (...) Nous allons poursuivre notre conquête", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse: "nous sommes leader mondial mais nous n'avons que 15,8% du marché; cela signifie qu'il reste 84,2% à conquérir. La mondialisation du marché des cosmétiques ne fait que commencer, et même si nous sommes déjà très internationalisés, nous ne touchons qu'à peine un cinquième des habitants de la planète. L'Asie centrale, le Moyen-orient, l'Afrique, le Golfe persique restent à conquérir".

Selon lui, L'Oréal va profiter à l'avenir de "la mondialisation, du vieillissement de la population et de l'urbanisation croissante". Le groupe continuera aussi à miser sur l'innovation, "son ADN", notamment dans les produits naturels.

Enfin, Jean-Paul Agon assure que "l'unité de la famille Bettencourt", premier actionnaire de L'Oréal avec 30,8% de son capital, est "absolument totalement intacte", malgré les tensions entre Liliane Bettencourt , l'héritière du fondateur du groupe Eugène Schueller et sa fille Françoise Bettencourt Meyers qui l'accuse d'avoir dilapidé près d'un milliard d'euros, donné au photographe François-Marie Banier.

(retrouvez le communiqué de L'Oréal).