L'astuce du gouvernement pour interdire la boisson qui élimine l'alcool dans le sang

Hervé Novelli exige que l'Agence européenne de sécurité alimentaire valide les allégations mises en avant pour vendre l'Outox.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) va mettre en demeure la société commercialisant l?Outox, boisson censée faire disparaître l?alcool dans le sang, de se mettre en conformité avec la règlementation communautaire avant de mettre ses bouteilles sur le marché français.

Le secrétaire d?Etat chargé du Commerce, de l?artisanat, des PME, du tourisme, des services et de la consommation, souligne que les allégations mises en avant pour vendre l?Outox "n'ont pas fait l'objet d'une évaluation par les autorités scientifiques européennes." La société luxembourgeoise qui souhaitait débuter ce week-end la commercialisation de l'Outox avait opté pour des allégations publicitaires très explicites : "Accélérer la chute du taux d'alcool dans le sang et permettre de recouvrer plus rapidement un état normal." L'Outox assure son fabricant peut générer une baisse "significative" du taux d'alcool dans le sang en moins d'une heure.

Hervé Novelli exige donc "une validation scientifique par l?AESA (Agence européenne de sécurité alimentaire), sur la base d?un dossier justifiant les effets attendus du produit". Le recours à cette argutie juridique est habile. Les ingrédients de ce soda fabriqué en Belgique (fructose, acide ascorbique et divers arômes) ne peuvent effectivement justifier l'interdiction de sa commercialisation. 

 

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