La consommation alimentaire en berne

Sa croissance devrait rester inférieure à 1 % au cours des deux années à venir.
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Intermarché, Leclerc ou Carrefour ont beau multiplier les opérations pouvoir d'achat et répercuter tardivement les hausses de tarifs passées par les industriels, la consommation alimentaire des Français reste atone. Selon une étude du cabinet Xerfi, la croissance des volumes reste cette année comme l'an dernier bloquée à 0,6 %. Et les prévisions ne sont pas bonnes. Limitées à 0,8 % en 2012 et 0,6 % en 2013. Face aux mauvaises nouvelles venues d'Europe et à la hausse bien réelle des dépenses contraintes (logement, voiture, assurances, etc.) les Français devraient donc comme en 2009 diminuer les doses de lessive à chaque machine ou encore préparer leur sauce tomate maison et la congeler pour le mois.

Diminution des promotions

Une attitude qui devrait de nouveau pincer les marges des industriels. Selon Xerfi, le résultat net moyen restera inférieur à 4 % en 2012. Bien moins dans les secteurs à forte concurrence comme la viande, le vin ou les fruits.

Pour éviter une envolée des marques de distributeur, à nouveau mises en avant, les industriels devraient donc chercher à baisser leurs coûts. En diminuant les promotions. Elles sont passées de 22 % à 20 % en un an au rayon yaourt. Ou grâce à des feintes plus subtiles. Les marques d'enseigne de boissons sucrées seraient passées à l'aspartame si celui-ci n'avait pas été inclus dans la nouvelle taxe gouvernementale sur les sodas.

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