Le rachat de Quick par la Caisse des dépôts dans le collimateur de la justice belge

Par latribune.fr  |   |  216  mots
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Le Républicain Lorrain s'intéresse à l'enquête confiée à une juge d'instruction de Charleroi sur le rachat de Quick à Albert Frère par le bras financier de l'Etat français. Celle-ci vient de lancer une commission rogatoire internationale. Après Dexia, une autre affaire qui empoisonne les relations franco-belges...

Kuhn contre Caisse des Dépôts et Quick, la suite. Le dossier qui devait faire pschitt, selon bon nombre d'observateurs il y a un an, est au contraire « une enquête qui se porte bien », selon le procureur de Charleroi Christian de Valkeneer, écrit le quotidien régional.
Ouverte mi-2009 après la plainte de l'entrepreneur mosellan Jean-Marie Kuhn pour « faux et usage de faux » » et, depuis décembre 2009, pour « faux bilans » et « infractions au Code des Sociétés », l'instruction plonge depuis plus de deux ans dans la subtile mécanique financière du rachat en 2006 de la chaîne de restauration rapide, propriété du milliardaire belge Albert Frère, par Qualium, filiale d'investissement de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) française. Jean-Marie Kunh estime que le prix payé par la France est "exorbitant" et constitue selon lui la preuve d'un "pacte" entre Nicolas Sarkozy et un membre de son premier cercle d'influence, le milliardaire Albert Frère. En France, ses plaintes étaient immédiatement classées par le parquet de Paris. La Belgique, par contre, a estimé après analyse financière d'un expert judiciaire qu'il y avait matière à enquêter...

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