Dyson, le Steve Jobs de l'électroménager, recrute des ingénieurs

Le fabricant d'aspirateurs sans sac emploie 4.000 personnes dans le monde. Parmi eux un tiers d'ingénieurs et de designers. Dyson étend encore son équipe de recherche et développement en recrutant 200 ingénieurs. Il augmente ses investissements en R&D de 20% par an.
James Dyson a lancé son aspirateur dans sac en 1993

Dyson cherche de jeunes diplômés. Le fabricant d?électroménager connu pour son aspirateur sans sac espère recruter 300 personnes, dont 200 ingénieurs. Dirigé par son fondateur, James Dyson, son département Recherche & Développement emploie aujourd?hui plus de 1.000 ingénieurs et designers (sur un total de près de 4.000 salariés). Le Steve Jobs de l'électroménager entend ainsi poursuivre sa politique d?innovations depuis Malmesbury, près de Bristol. L'offensive tranche singulièrement avec la crise que traversent les grands groupes d'électroménager dont Whirlpool et Electrolux. « Nos équipes d'ingénieurs et de scientifiques ne cessent de s?étoffer, et nous établissons des partenariats avec les universités les plus prestigieuses pour développer conjointement des technologies de pointe durant les vingt-cinq prochaines années", fait valoir James Dyson.

Plus de 75 millions d?euros investis en R&D

Chaque semaine de 2011, le groupe dit avoir injecté 1,3 million de livres en recherche et développement (soit, sur un an, près de 60 millions de livres, c'est-à-dire l?équivalent de 75,6 millions d?euros). « Cet investissement devrait augmenter de 20% chaque année, au cours de ces cinq prochaines années », assure Dyson. L?exercice 2011 lui accorde cette liberté : son bénéfice net a bondi de 30% l?an dernier, pour atteindre 306,3 millions de livres (986 millions d?euros) pour un chiffre d?affaires de 1,056 milliard de livres, en progression de près de 20%.

La Chine, nouvelle filiale

La marque née du lancement d?un aspirateur sans sac en 1993 réussit à vendre ses ventilateurs, séchoirs Airblade, chauffage Dyson Hot et autres aspirateurs design partout dans le monde. L?export représente 85% de ses ventes. La marque veut rentrer encore dans tous les foyers. A l?instar du marché britannique : outre-Manche, un ménage sur trois possède un article Dyson (contre 1 sur 10 aux Etats-Unis). En 2011, le Japon est devenu son deuxième marché, derrière les Etats-Unis et devant le Royaume-Uni. En France, la marque haut de gamme revendique la place de numéro un des fabricants d?aspirateurs en valeur, avec 21,5% des ventes. Elle dit rencontrer aussi un franc succès avec son DC35, aspirateur-balai sans fil, qui se vend près de 200 euros. Mais, c?est surtout en Chine que Dyson veut maintenant pousser ses pions. Sa filiale Dyson China sera lancée ce 1er novembre.
 

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Commentaires 12
à écrit le 08/09/2012 à 8:18
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Cela fait toujours plaisir de voir un ingénieur en dirigeant. Et j'espère qui fait beaucoup d'émules. Il faut se rappeler que le développement d'infrastructures du new Deal( et repris par Obama), souvent attribué à Roosevelt était en fait une créatio...

à écrit le 08/09/2012 à 0:45
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J'ai fait l'acquisition il y a peu d'un dyson hot/ventilateur dont je suis très satisfait. Ils ont vraiment une longueur d'avance en technologie et disign et en plus c'est pratique et économique à l'usage !

à écrit le 07/09/2012 à 17:07
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Dyson est une superbe marque. Dommage que ses produits sont fabriqués en Asie et pas en Angleterre. A croire que seuls les Allemands savent produire du haut de gamme chez eux.

le 07/09/2012 à 17:33
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Tu oublie bien vite que l ancienne RDA a longtemps ete "la chine Allemande", tout comme aujourd hui ils produisent pas mal en europe de l est....

le 11/09/2012 à 0:14
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Seule solution, du protectionnisme. Sans cela nous sommes perdus. Tous les efforts seront vains, il y aura toujours un pays moins disant socialement, fiscalement, écologiquement

à écrit le 07/09/2012 à 16:36
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306 million de livre... 986 million d'euros... Y'as pas comme un probleme dans votre taux de change la? Chez moi ca fait 386 million d'euros... surement une faute de frappe ;)

à écrit le 07/09/2012 à 16:21
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étant lui même ingénieur de formation, il doit avoir du nez !

le 07/09/2012 à 16:40
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Et oui ca tranche avec nos dirigeant d entreprise qui sortent de HEC, l Ena et autre ecole qui brassent du vent theorique..... lui a mis les mains dans le camboui et recrute des "chercheur" par des chefaillons...... a quand la meme politique en Franc...

le 07/09/2012 à 21:48
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La plupart des dirigeants d entreprise FR sont des ingenieurs type polytechnique, centrale ou telecom!

le 08/09/2012 à 0:52
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N'oublions pas quand même qu'en France on a des pépites d'entreprises qui innovent et sont bien positionnées à l'internationale. Il ne faut pas noircir le tableau. Dans le luxe l'énergie la chimie l'alimentaire la transformation alimentaire la mode l...

le 08/09/2012 à 9:14
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euh ke patron de peugeot? de Renault? LVMH? Lagardere???? Hermes???? Danone??? Tout a fait a raison, une majeur partie des dirigeant des grand groupe ne sont pas ingenieur

le 11/09/2012 à 0:17
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Ou des ingénieurs qui n'ont jamais travaillé en usine. L'avenir des ingénieurs en Europe est de faire de la recherche fondamentale ou de travailler dans la finance. On ne produit plus rien, tout a été ou sera délocalisé.

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