Coca-Cola est rattrapé par le fisc américain. L'Internal Revenue Service impose un redressement fiscal de plus de 3,3 milliards de dollars (2,9 milliards d'euros) et des intérêts au groupe américain, révèle vendredi 18 septembre dans un document boursier le producteur de boissons non alcoolisées.
Le fisc américain (Internal Revenue Service) ne prévoit toutefois pas d'infliger une amende au producteur de Fanta et Sprite.
Ce redressement fiscal fait suite à une enquête de cinq ans. La période litigieuse porte, elle, sur les déclarations d'impôts de Coca-Cola de 2007 à 2009, précise le groupe d'Atlanta (sud-est). La dispute porte sur les royalties perçues par Coca-Cola à l'étranger concernant ses licences et autres brevets liés à la production, la distribution, la vente et le marketing de ses produits.
Le groupe récuse ces conclusions et annonce qu'il va saisir les juridictions et administrations compétentes pour contester ce redressement.
Coca-Cola craint pour sa trésorerie
Cette affaire, qui tombe au moment où le groupe est confronté à une érosion des ventes, n'aurait pas d'impact matériel sur les comptes dans l'immédiat, assure la société.
Mais la trésorerie et la performance financière pourraient en pâtir si le fisc était conforté par les tribunaux, avertit Coca-Cola.
En octobre 2014, le groupe américain avait annoncé étendre son plan d'économie à 3 milliards de dollars par an jusqu'en 2019 en raison d'une diminution de son bénéfice net. Début janvier, Coca-Cola a engagé son plus important plan de licenciements depuis 2000 -1.600 à 1.800 postes supprimés-.
(Avec AFP)
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