Des pièces métalliques découvertes dans... une boîte de surgelés Findus

Par latribune.fr  |   |  316  mots
Contacté par Le Parisien, Findus assure qu'il existe des "détecteurs de métaux sur toutes les lignes de production" et évoque "un incident exceptionnel".
Un jeune femme de 27 ans a découvert des pièces métalliques dans un paquet de pommes noisettes Findus acheté dans une grande surface des Hauts-de Seine. La marque a indiqué au Parisien avoir ouvert une enquête.

Une habitante du Val-d'Oise a eu droit à une petite surprise en ouvrant sa boîte de surgelés Findus samedi. A l'intérieur du paquet de pommes noisettes, la jeune femme de 27 ans a fait la découverte d'"une pièce métallique de bonne taille", ainsi que d'une "rondelle" et d'un "boulon". "C'est une véritable caisse à outils!", ironise-t-elle dans les colonnes du Parisien.

Sa mère, qui avait mis l'article dans le chariot en faisant ses courses au Leclerc de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), a contacté l'enseigne qui lui a proposé un remboursement. "Mais je n'en ai rien faire, moi, d'être remboursée ! Je voulais qu'on prévienne les consommateurs", raconte-t-elle au quotidien. La consommatrice a également cherché à signaler l'incident à la marque, sans réponse de la part de Findus.

Une enquête interne

Contacté par Le Parisien, Findus assure qu'il existe des "détecteurs de métaux sur toutes les lignes de production" et évoque "un incident exceptionnel". La marque a également indiqué qu'une enquête interne va être diligentée. "Cela n'a pas de conséquence sur la santé", veut rassurer la marque. "Et en 50 ans, cela reste un cas très rare, aussi fâcheux et contrariant qu'il soit".

Alors que l'industrie agroalimentaire fait face au scandale des œufs contaminés, cet épisode, certes isolé, ne redore pas son blason. Pour rappel, des œufs provenant des Pays-Bas ont été contaminés au Fipronil. Cet insecticide, couramment employé pour les animaux de compagnie contre les poux, les tiques et les acariens, est interdit sur les animaux destinés à la chaîne alimentaire dans l'Union européenne. Plus de 200.000 de ces produits seraient sur le marché français. Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert a rappelé que le risque pour la santé était très faible.

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