Le secteur automobile européen qui voit ses ventes plonger réagit en supprimant massivement des emplois ou en multipliant le chômage technique. Renault a frappé les esprits en annonçant 6000 suppressions de postes dont 4900 en France. Ces annonces ont provoqué la colère des salariés et des syndicats. Des manifestations ont même eu lieu au salon Mondial de l'automobile que se tient à Paris, au parc des expositions porte de Versailles du 4 au 19 octobre. Et ce lundi, c'est l'usine de Sandouville qui sera particulièrement touchée avec mille emplois supprimés, qui a été bloquée par les grévistes.

Mais Renault n'est pas le seul à agir de la sorte. Ce lundi, c'est son allié, le japonais Nissan qui a annoncé vouloir supprimer 1.680 emplois sur deux ans dans deux usines de Barcelone, en Espagne, dont 1.300 dès 2008.

De son côté, le constructeur automobile autrichien Magna-Steyr, filiale du canadien Magna et sous traitant des grands constructeurs allemands comme BMW et Mercedes, a annoncé aujourd'hui qu'il allait mettre 2.600 salariés de son usine de Graz (qui compte 6200 employés) à temps partiel à partir de novembre à la suite de réductions de commandes pendant cinq à six semaines.