Renault et PSA recherchés en Bourse, l'Etat préparerait une nouvelle aide

Par latribune.fr  |   |  255  mots
Les titres Renault et PSA Peugeot Citroën se sont redressés ce vendredi. Le gouvernement travaillerait sur une nouvelle tranche d'aide.

Avec une hausse de 2,04% à 20,76 euros pour Renault et de 2,79% à 13,81 euros pour PSA Peugeot Citroën, les titres des deux contsructeurs automobiles à la Bourse de Paris se sont nettement redressés ce vendredi.

Les investisseurs espèrent que le gouvernement va faire prochainement un nouveau geste pour aider les constructeurs français. Au delà de la prime à la casse et du milliard d'euros de prêts alloué aux filiale de crédit de Renault et de PSA Peugeot Citroën, Paris travaillerait sur une nouvelle tranche d'aide, en parallèle avec le plan allemand.

L'idée qui fait son chemin est celle des prêts garantis par l'Etat. D'après "Les Echos" qui citent une source gouvernementale, les besoins de Renault s'élèveraient à 2,5 milliards d'euros.  Commentant ce vendredi matin les résultats commerciaux de la marque au losange, Patrick Blain, directeur commercial du groupe automobile, a déclaré que Renault souhaite que l'Etat apporte une "aide" pour l'obtention de financements. Et de réaffirmer l'importance d'une "disponibilité de crédit" pour "fonctionner normalement".

"Aujourd'hui, ce qui manque le plus cruellement c'est la disponibilité de crédit pour les entreprises, pas que pour Renault, pour fonctionner normalement", a déclaré Patrick Blain devant la presse. "Ce qu'il faut, c'est qu'on puisse se financer normalement" par les banques, l'Etat ou l'Europe, a-t-il insisté.
 

"On attend de l'Etat qu'il nous aide à trouver ces crédits", a encore indiqué le responsable de Renault. Il a chiffré à 9 milliards d'euros par an "les besoins de financement normal d'un groupe comme Renault".