La direction de l'usine PSA de Rennes a annoncé ce vendredi, lors d'un comité d'entreprise exceptionnel, huit jours de chômage supplémentaires sur le mois de février. Ces mesures s'ajoutent à celles rendues publiques en début de semaine, à savoir cinq journées de chômage partiel par mois en janvier, février et mars, et en plus des mesures de "chômage partiel par rotation" déjà annoncées fin novembre.
Cette annonce a été faite alors que les employés, en arrêt depuis le 3 décembre - moitié pour chômage technique et le reste pour congés - n'ont repris le travail que mercredi 7 janvier. Chez PSA, les salariés en chômage partiel continuent de percevoir 100% de leur salaire, selon un accord d'entreprise.
"Nous sommes abasourdis par l'ampleur de ces mesures", a déclaré Pierre Contesse, délégué syndical FO. Selon le syndicat, "pour les trois mois a venir, c'est une baisse de 75% de la production mensuelle".
La crise de l'automobile frappe de plein fouet le site rennais qui souffrait déjà depuis trois ans du déclin des berlines de gamme moyenne et supérieure, sa spécialité.