L'Etat pourrait monter ou entrer dans le capital des constructeurs automobiles

Par latribune.fr  |   |  157  mots
En contrepartie du plan de soutien au secteur automobile, le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Chatel, n'exclut pas une montée, ou une entrée, du gouvernement au capital de Renault et PSA Peugeot Citroën, d'après des propos tenus dans le Figaro.

L'Etat pourrait entrer au capital de PSA Peugeot Citroën ou accroître sa participation dans celui de Renault (il en possède déjà 15,01%), selon une interview parue ce lundi, du secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation, Luc Chatel réalisée par le Figaro.

Le porte-parole du gouvernement estime que "la montée dans le capital (des constructeurs, ndlr) peut, dans certains cas, être une monnaie d'échange". Le gouvernement doit en effet présenter demain, mardi, à l'occasion des états généraux de l'automobile, un plan de soutien au secteur.

Un fonds spécifique de 300 millions d'euros doit être doté spécifiquement à cette occasion, selon le secrétaire d'Etat. Le gouvernement souhaite remédier à une situation qu'il juge "grave", mais il prévient que "son plan de soutien ne sera pas un cadeau".

L'Etat compte bien obliger les constructeurs à maintenir leurs sites industriels en France: 700.000 emplois sont directement concernés et 2,5 millions indirectement.