Faurecia : la grève se poursuit à Auchel, le titre baisse

Par latribune.fr  |   |  236  mots
Les salariés de l'équipementier automobile poursuivent le blocage de l'usine d'Auchel (Pas-de-Calais), débuté le 5 mars, jour de l'annonce par la direction de la fermeture du site d'ici fin 2010. Le titre a cédé du terrain.

Les salariés de l'équipementier automobile Faurecia (filiale de PSA Peugeot-Citroën) poursuivent le blocage de l'usine d'Auchel (Pas-de-Calais), débuté le 5 mars, jour de l'annonce par la direction de la fermeture du site d'ici fin 2010. Les syndicats ont par ailleurs rejeté la proposition formulée samedi par la direction d'une prime de 800 euros pour l'ensemble des salariés en contrepartie d'une reprise du travail lundi.

"On a demandé 5.000 euros de préjudice moral et physique vis-à-vis (pour reprendre le travail, ndlr). Ils nous ont proposé 800 euros. Il est hors de question qu'on reprenne avec 800 euros", a déclaré à l'AFP (Agence France Presse) Thérèse Lecocq, secrétaire du syndicat CGT d'Auchel. "Ce qui est inadmissible, c'est qu'ils préfèrent payer les clients que payer leurs salariés auxquels ils disent que l'usine ferme", selon Thérèse Lecocq.

Faurecia déplore des arrêts de production chez plusieurs de ses clients: Toyota à Onnaing (Nord), Renault à Maubeuge (Nord) et Volvo à Gand (Belgique). Les salariés de Faurecia avaient décidé le blocage après l'annonce par la direction de la fermeture d'ici fin 2010 de l'usine, ne présentant, selon elle, aucune "perspective économiquement viable dans son cadre industriel actuel". Le projet prévoit la suppression de 179 emplois sur 508, avec un redéploiement des 329 autres postes vers deux autres sites Faurecia , voisins d'Auchel dans le Pas-de-Calais.

En Bourse, le titre a perdu 3,11% à 8,63 euros.