Mecachrome va supprimer 7% de ses effectifs en France

Par latribune.fr  |   |  290  mots
La société franco-canadienne, spécialisée dans les composants de précision pour l'automobile et aéronautique, s'apprête à supprimer 110 emplois en France sur un total de 1.600 salariés, soit environ 7% des effectifs. Le groupe avait déjà lancé en décembre dernier un plan de sauvegarde.

Alors que les chiffres du chômage ont fait de nouveau ressortir mercredi soir une forte hausse du nombre de demandeurs d'emploi (79.900 en février), les mauvaises nouvelles se poursuivent ce jeudi. La société franco-canadienne Mecachrome, spécialisée dans les composants de précision pour l'automobile et aéronautique, s'apprête ainsi à supprimer 110 emplois en France sur un total de 1.600 salariés, soit environ 7% des effectifs.

L'annonce de ces suppressions d'emploi a été faite mercredi par la direction lors d'un comité central d'entreprise à Tours, le siège français du groupe qui construit notamment des pièces pour les Formule 1 de Renault, des ensembles pour les moteurs d'avions Airbus et des pièces pour l'armement nucléaire français.

"Mecachrome doit faire face à de nouvelles complications conjoncturelles engendrées par les mauvais résultats du secteur de l'automobile. Ces derniers événements contraignent l'entreprise à la mise en oeuvre sur la base du budget 2009 d'un projet de plan de sauvegarde de l'emploi. Les suppressions de postes envisagées pourraient concerner jusqu'à 110 personnes", indique la direction dans un communiqué. "La société a cependant bon espoir de réduire ces compressions d'effectifs aux environs de 60 dans la mesure où les aides publiques sont accordées rapidement à l'entreprise", poursuit le texte.

Les suppressions qui s'étaleront jusqu'en octobre concernent l'usine de Sablé en Sarthe (50 postes sur 545), d'Aubigny  dans le Cher (39 postes sur 570) et d'Amboise en Indre-et-Loire (13 sur 450). Le reste des suppressions sera partagé entre Vibraye (Sarthe) et Tours.

Le 15 décembre dernier, le tribunal de commerce de Tours avait déjà accepté une procédure de plan de sauvegarde présentée par Mecachrome et prévoyant le gel de la dette de 200 millions d'euros et un apport de 30 millions d'euros.