L'usine Toyota d'Onnaing toujours bloquée

Par latribune.fr  |   |  245  mots
Les salariés de l'usine automobile basée dans le Nord ont rejeté une proposition de la direction concernant le paiement du chômage partiel et des jours de grève. Ils maintiennent le blocage du site.

La production est interrompue depuis jeudi dans l'usine Toyota d'Onnaing (Nord). Depuis jeudi, des piquets de grèves paralysent les chaînes de montage de la Yaris. Les salariés grévistes réclament l'indemnisation à 100% du chômage partiel et la prise en charge par le constructeur d'une partie des jours de grève.

Depuis septembre, les mesures de chômage technique se sont multipliées à Onnaing, en raison de l'effondrement du marché automobile d'une part et en répercussion de la grève de l'équipementier Faurecia de l'autre. Ces journées chômées ont été payées 60% du salaire brut, primes comprises, aux salariés du groupe.

Les grévistes réclament une indemnisation à 100% du chômage partiel, la prise en charge par Toyota de la moitié des jours de grèves et l'étalement des retenues à hauteur d'une journée par mois pour l'autre moitié. Vendredi soir, la direction a indiqué avoir proposé une indemnisation du chômage partiel à hauteur de 75% du salaire brut, primes comprises et un étalement sur trois mois des retenues sur salaires pour les jours de grève.

Selon Eric Pecqueur, délégué CGT, la première proposition est "une concession énorme" de la direction aux salariés. "Mais les grévistes ont décidé de continuer leur action parce que c'est à cause de la direction que nous avons dû nous mettre en grève, pour faire respecter notre droit à être payé normalement", a-t-il précisé.