La Tribune l'avait révélé la semaine dernière, le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) l'a confirmé ce mardi. Le marché automobile français a enfin rebondi au mois de mai après un début d'année marquée par la crise.
Les immatriculations de voitures particulières ont ainsi progressé de 11,9% sur un an (contre 12,4% annoncé dans un premier temps) en France en mai avec le même nombre de jours ouvrables par rapport à mai 2008. Les ventes s'établissent ainsi à 206.387 unités.
L'embellie est sensible par rapport aux mois précédents. En avril, les ventes de voitures neuves avaient reculé de 7%, et même de 13,2% en février au plus fort de la crise. Sur les cinq premiers mois de l'année, la tendance reste néanmoins négative car les ventes de voitures neuves marquent une baisse de 1,4% à 896.318 unités (-0,5% à jours ouvrables comparables).
Ce rebond s'explique par plusieurs facteurs. " Il y a l'effet prime à la casse, le bonus écologique, avec un véhicule immatriculé sur deux qui émet moins de 120 grammes de CO2, et les remises commerciales des constructeurs sur les nouveaux modèles", a déclaré à l'AFP (Agence France Presse) le porte-parole du CCFA, François Roudier.
Cette progression des ventes de voitures neuves résulte également de la mise en place du nouveau système d'immatriculations à la mi-avril, qui a entraîné un report des immatriculations sur le mois de mai.
Par constructeurs, PSA Peugeot Citroën profite à plein du rebond du marché. Le constructeur a vu ses ventes s'envoler de 20,7% (+28,2% pour Citroën et +14,5% pour Peugeot) tandis que son concurrent Renault affiche encore un repli de ses ventes de 1,7%. Sa marque Dacia voit certes ses ventes progresser de 42,1% mais celles de la seule marque au losange accusent un repli de 4,1%.
Au total, les immatriculations des marques françaises sont en hausse de 10%, contre +14% pour les marques étrangères. En terme de parts de marché, les constructeurs français regagnent du terrain avec 53,4% du marché, contre 46,6% pour les constructeurs étrangers.
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