L'Etat travaille à un arrêt progressif de la prime à la casse

Par latribune.fr  |   |  280  mots
Le ministre chargé de l'Industrie, Christian Estrosi, déclare travailler à "un arrêt progressif" de la prime à la casse dans l'automobile, dans une interview accordée au journal "Les Echos".

Malgré les déclarations récentes des patrons de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin, ou de Renault Nissan, Carlos Ghosn, la prime à la casse qui a relancé le marché automobile en France n'aurait plus que quelques mois devant elle. Le ministre chargé de l'Industrie, Christian Estrosi, déclare travailler à "un arrêt progressif" de la prime à la casse dans l'automobile. Elle "ne pourra pas être maintenue indéfiniment. Souvenez-vous de la "Balladurette" ou de la "Jupette", et des effets dommageables de tels dispositifs dans la durée. Il faut désormais imaginer un arrêt progressif. Nous y travaillons", a-t-il déclaré dans une interview publiée ce lundi dans le quotidien "Les Echos".

En décembre dernier, le gouvernement français avait annoncé un mécanisme de prime à la casse prévoyant le versement de 1.000 euros pour tout achat de véhicule émettant moins de 160 grammes de dioxyde de carbone. Le dispositif court jusqu'à fin 2009. La prime à la casse a permis d'éviter un effondrement du marché automobile français mais une interruption brutale du dispositif pourrait créer un trou d'air début 2010.

Revenant également sur les propos du PDG d'EDF, Pierre Gadonneix, demandant une hausse de ses tarifs de 20%, le ministre a déclaré : "c'est à l'Etat seul de fixer les règles. Il faut trouver un juste équilibre pour les besoins d'investissement, sans affecter le pouvoir d'achat des ménages. Le problème de cette annonce, c'est que personne n'avait été mis au courant."

Il a également confirmé que l'appel d'offres pour la quatrième licence de téléphonie mobile de troisième génération (3G) devrait être publié d'ici la fin du mois.