Les ventes de voitures particulières neuves ont bondi en septembre, pour le cinquième mois consécutif, toujours portées par la prime à la casse et le bonus écologique : +14,1% (deux fois plus vite qu'en août) à 183.248 unités, ,selon le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Sur neuf mois, elles progressent de 2,4% (+2,9% corrigé des jours ouvrables).

Contrairement aux mois précédents, la hausse a davantage profité aux marques étrangères (+14,6%) qu'aux constructeurs français (+13,8%). Chez ces derniers, le groupe Renault (+18,4% dont +19,3% pour la marque au losange et seulement + 8,4% pour la marque roumaine à bas prix Dacia qui ralentit sa progression) fait mieux que PSA Peugeot Citroën (+9,5% dont +14,3% pour Citröen et +5,7% pour Peugeot.

Parmi les constructeurs étrangers, le japonais Nissan, allié de Renault, s'envole de 58,7%, le sud-coréen Hyundai de 51,3%, GM Europe (Opel) de 18,8%, Ford de 17,4%, Toyota de 16,7% et Fiat de 15,8%. Seul Mercedes recule (-11%).

En attendant les chiffres officiels, les deux champions tricolores ont affiché des projets bien différents. La mauvaise nouvelle est venue de Peugeot (groupe PSA Peugeot Citroën) qui va arrêter la production de sa petite citadine monospace à porte coulissante 1007. Avec 120.000 ventes au total soit ce que la marque au lion espérait vendre initialement en une seule année, ce modèle aura représenté un des plus gros flops de l'histoire de Peugeot.

A Poissy où elle était produite, elle ne se fabriquait plus qu'au rythme de 30 par jour. Elle cèdera la place à des modèles qui marchent davantage. le groupe devrait aussi cesser de produire la petite Citroën C2.

Chez Renault en revanche, on pense pouvoir relancer le monospace historique Espace, pionnier du genre (à l'époque avec Matra, du groupe Lagardère), une fois la crise passée et la demande revenue.