Le constructeur américain General Motors (GM) a nommé Nick Reilly, actuel vice-président et directeur des opérations internationales du groupe (poste qu'il conserve), spécialiste des restructurations, patron par intérim d' Opel /Vauxhall après le départ du patron, en désaccord avec le revirement stratégique de sa maison-mère sur le dossier.

GM va continuer pendant ce temps à chercher un patron définif pour sa filiale européenne qu'il vient par surprise de renoncer à vendre à l'équipementier canadien Magna associé à la banque russe Sberbank avec la bénédiction de l'Allemagne où Opel est très implanté.

Peut-être pour attirer les candidats, General Motors s'est engagé à donner plus d'indépendance d'action à Opel et sa filiale britannique Vauxhall. Mais l'Allemagne de son côté menace de ne pas apporter d'aides financières à la filiale européenne de GM pour sa restructuration (10.000 suppressions d'emplois sont prévues) alors que ce devait être largement le cas dans le cadre du rachat par Magna.