Le cabriolet plaît toujours autant et les marques françaises en profitent

Par Alain-Gabriel Verdevoye  |   |  303  mots
Infographie La Tribune/B.HEDOUIN
Un salon essentiellement centré sur les décapotables se tient ce week-end porte de Versailles, à Paris.

Ce week-end se tient le 22ème salon du cabriolet porte de Versailles à Paris. Même si elle accueille aussi des coupés et 4x4, cette exposition centrée pour une bonne part sur les découvrables se tient dans une relative euphorie. Les immatriculations de cabriolets se sont en effet maintenues l'an dernier dans l'Hexagone à 28.700 unités, malgré la chute du marché total. En Europe occidentale, le segment a reculé de 10% l'an passé sur un marché global en baisse de 5%. Mais il a quand même représenté 241.000 véhicules. Soit 1,85% des ventes de voitures particulières. Pas si mal pour des modèles ludiques, irrationnels et plutôt chers. Même si c'est moitié moins qu'au milieu de la décennie précédente.

Ce créneau est traditionnellement favorable à l'industrie automobile française, notamment à Peugeot qui a popularisé les coupés-cabriolets, c'est-à-dire des décapotables à toit rigide (et non plus en toile) escamotable. La firme au lion a ainsi commercialisé 36.250 coupés-cabriolets l'an dernier en Europe occidentale. Ce qui en fait le deuxième spécialiste derrière BMW (42.250), mais devant Audi (30.600). Les 207 CC et 308 CC sont même les deuxième et troisièmes meilleures ventes de cabriolets sur le Vieux continent, derrière la Mini.

Renault a triplé pour sa part ses ventes l'an dernier en Europe de l'ouest à 12.000 cabriolets, les Mégane CC et roadster Wind sur base de Twingo. Sur le seul marché français, Peugeot reste le numéro un incontesté (10.230 exemplaires en 2010). De très loin devant Renault (4.170).

Le salon a vu l'arrivée de plusieurs nouveaux modèles, comme les Mercedes SLK, BMW 6 ou Chevrolet Camaro. Des véhicules hédonistes de haut de gamme destinés à faire encore rêver l'automobiliste. Loin du "low cost" et des préoccupations sur le C02.