Le tchèque Skoda se porte très bien

Par Alain-Gabriel Verdevoye  |   |  268  mots
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Le constructeur tchèque affiche une marge opérationnelle de 7,6%. Le profit net progresse de 68% au premier semestre.

Le filiale tchèque du groupe allemand Volkswagen affiche de nouveaux records. Le chiffre d?affaires semestriel a augmenté de 25,7%, atteignant 5,4 milliards d?euros. Dans le même temps, le résultat opérationnel grimpe de 81,5% à  412 millions d?euros. Le bénéfice net progresse de 68% à 311 millions. La marge d'exploitation frise les 7,6%. Contre 3% à peine pour Renault. Pas mal pour une marque généraliste spécialisée dans les véhicules à bas prix. Même si les Skoda ne sont plus considérées aujourd'hui comme des voitures à bas coûts au sens propre du terme. Ce qu'elles étaient, il y a dix ans encore.

En effet, la gamme en France va de 7.990 euros pour une Fabia de base (avec promotions) à 43.000 euros pour une grande berline Superb V6 à quatre roues motrices, boîte automatique, en finition de luxe Praha !...  On est loin des Dacia roumaines de Renault. Il n'empêche. Les Skoda sont nettement moins chères dans leur segment qu'une Volkswagen équivalente, tout en utilisant les mêmes mécaniques.

Les livraisons en volumes de Skoda atteignaient 454.698 unités sur les six premiers mois de l'année, contre 378.747  sur la période de référence de 2010.  "Nous avons pour objectif d?atteindre 1,5 millions de ventes annuelles en 2018", déclare Winfried Vahland, président de Skoda. Le constructeur de Mlada Boleslav s'apprête à compléter sa gamme. Il lancera fin 2011 une petite citadine, dérivée de la Up de Volkswagen et produite en Slovaquie. Dans la seconde moitié de 2012 arrivera une berline compacte, équivalente de la Golf, qui se placera entre les actuelles Fabia et Octavia.