Le véhicule propre fait consensus dans la classe politique

L'essor de l'automobile électrique est autant encouragé par le Parti socialiste que l'UMP. À gauche comme à droite, on considère que cette industrie est prometteuse et ne peut que participer à l'émergence d'une croissance durable. Le PS insiste particulièrement sur les transports collectifs.
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Éric Diard député UMP des Bouches-du-Rhône : « Les constructeurs français commencent à investir le marché »

Véhicules électriques, voitures hybrides, « c'est le sens de l'histoire », déclare sans hésiter le député des Bouches-du-Rhône, Éric Diard. Tout en étant convaincu que le parc automobile hexagonal connaîtra une révolution verte dans les prochaines années, le secrétaire national à l'Écologie et à la croissance durable de l'UMP reconnaît « le démarrage difficile » que connaissent les voitures dites « propres ». Mais il reste optimiste. « Tout bouge à tous les niveaux. Les collectivités locales, les communes commencent à s'équiper en véhicules électriques, le mouvement est profond. » Le député confie « avoir été frappé » lors d'un voyage en Californie « par le nombre impressionnant de véhicules hybrides en circulation de l'autre côté de l'Atlantique ». Il regrette en revanche qu'en la matière les Japonais « aient pris une nette avance » car, selon lui, le passage aux véhicules électriques « ne pourra faire l'économie d'une transition par les véhicules hybrides ». Le député se réjouit néanmoins de voir « les constructeurs français commencer à investir le marché (des véhicules propres) » et considère que l'État doit « poursuivre l'effort de soutien à cette filière » qui représente « la croissance verte de demain avec un potentiel de plus de 12 milliards d'euros d'activité d'ici à 2020 ».

Bernard Soulage Parti Socialiste : « Privilégier l'émergence ?des transports collectifs »

« L'urgence écologique nous oblige à agir vite et à agir autrement en matière de déplacements », estime Bernard Soulage, secrétaire national aux transports du Parti socialiste. Toutefois, nuance-t-il, « nous ne pouvons pour autant pétrifier la société en entravant le déplacement des personnes et des marchandises. Il nous faut aujourd'hui développer d'autres manières de bouger, de transporter, en tenant compte des contraintes qui menacent les générations à venir ».

Les orientations du PS privilégient « le développement des transports collectifs avant celui des véhicules individuels », indique Bernard Soulage, avant de préciser que « la raréfaction des hydrocarbures me fait cependant davantage pencher en faveur des véhicules électriques ». Le projet politique du PS en matière de véhicules propres privilégie « l'acquisition de véhicules de puissance plus modeste, moins polluants et plus efficaces sur le plan énergétique ». D'ailleurs, relève le secrétaire national, « la nouvelle politique industrielle que nous défendons et qui concentrera nos moyens sur des secteurs d'avenir, parmi lesquels les véhicules propres, permettra en outre de gagner en compétitivité et, conséquemment, d'abaisser le coût de ces véhicules pour les particuliers, tout en développant des emplois d'avenir ».

 

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Commentaires 2
à écrit le 30/09/2011 à 12:53
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Comment fait-on pour recharger sa voiture électrique si on arrête les centrales nucléaires ?

à écrit le 30/09/2011 à 9:34
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LES TRANSPORTS PUBLICS COMME LES BUS DEVRAIENT TOUS ET DEPUIS LONGTEMPS FONCTIONNER DE FACON HYBRIDE ( GAZ/ ELECTRICITE) ET NON AU GAZOIL COMME ENCORE BEAUCOUP.

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