En septembre 2012, le marché français des voitures particulières neuves a encore chuté de 18,3% (en données brutes et de -10,1% à nombre de jours ouvrables comparables), à 136.859 immatriculations, par rapport au même mois de 2011. Avec les utilitaires légers, le marché s?affichait en baisse de 17,3% ( en données brutes) à 166.891 véhicules. Les immatriculations de poids-lourds de plus de 5 tonnes sont aussi en recul, de 20,1%. Cet exécrable mois de septembre accentue la chute du marché français constatée depuis plusieurs mois. Sur les neuf premiers mois de 2012, le marché des voitures plonge de 13,9% (en données brutes) à 1.430.832 immatriculations. Le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) a révisé à la baisse ce lundi sa prévision pour les immatriculations de voitures neuves en France et table à présent sur un recul de 12% sur l'année.
Peugeot s'en sort
Dans ce contexte, Renault poursuit sa dégringolade et PSA se redresse enfin. Le groupe au losange, qui attend avec impatience les premières livraisons de Clio IV ces jours-ci, a fléchi de 29% (voitures et utilitaires) en septembre dernier. Sa part de marché en France est passée sous la barre des 26%. Un score extrêmement bas dû au plongeon de la marque au losange elle-même (-30,2%). PSA fléchit en revanche beaucoup moins que le marché total, avec un recul de 6,5% seulement (utilitaires légers compris), ce qui démontre sa bonne tenue. L?effet Peugeot 208 commence enfin à se faire sentir dans ses immatriculations. Car c?est effectivement la marque Peugeot qui s?en sort le mieux (-2,4%), alors que Citroën souffre davantage (-10,8%).
Embellie de Toyota
Du côté des marques étrangères, le groupe Volkswagen commence à souffrir (-17,4%), comme GM (-19,4%), mais pas autant que Fiat (-27,9%) ou Ford (-29,4%). Toyota confirme son embellie (+5,5%).
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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