Une démission, une future nomination : la valse des dirigeants n'en finit pas chez Opel

Le directeur des ventes d'Opel démissionne. La filiale allemande de GM, allié de PSA Peugeot Citroën, doit bientôt nommer son cinquième patron... en trois ans!
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Le directeur des ventes d'Opel, Alfred Rieck, en poste depuis moins de sept mois, a présenté sa démission et sera remplacé de façon provisoire par Duncan Aldred, président de la marque-soeur britannique Vauxhall, a annoncé ce vendredi la filiale allemande en crise de GM. Décidément, la valse des dirigeants se poursuit. "Nous respectons la décision d'Alfred Rieck et nous lui souhaitons le meilleur pour son avenir professionnel", a déclaré Steve Girsky, président du conseil de surveillance d'Opel, cité dans le communiqué. Les parts de marché d'Opel-Vauxhall n'arrêtent pas de dégringoler en Europe.

Cinquième patron en trois ans

La direction d'Opel a fait l'objet de plusieurs changements ces derniers mois. La firme de Rüsselsheim devrait ainsi se choisir un nouveau patron -le cinquième en trois ans!- à la fin du mois, selon plusieurs articles de presse, qui parient sur une prise de fonctions le 1er mars. Il s'agirait, selon des rumeurs récurrentes, de l'ancien dirigeant de Volkswagen en Chine, Karl-Thomas Neumann. Le 12 juillet dernier, la marque avait annoncé, à la surprise générale, la démission de son patron, Karl-Friedrich Stracke, en poste depuis quinze mois seulement. Il a été remplacé de façon intérimaire par Thomas Sedran, un expert en restructuration d'entreprises. Karl-Friedrich Stracke avait noué des relations privilégiées avec Philippe Varin, patron de PSA dont GM détient 7% du capital. Déficitaire depuis plus de dix ans en Europe, GM  prévoit rien de moins que 1,5 à 1,8 milliard de dollars (1,1 à 1,4 milliard d'euros) de perte opérationnelle sur le Vieux continent cette année! Le retour à l'équilibre en Europe, maintes fois reporté, est carrément renvoyé au "milieu de la décennie", sans autre précision.

Plates-formes communes avec PSA

PSA Peugeot Citroën et GM ont annoncé jeudi trois projets communs de véhicules, développés sur des plates-formes du constructeur français. Les deux partenaires ont choisi Bruxelles pour détailler la répartition des rôles sur les programmes industriels, dans le cadre d'une alliance qui va fêter fin février son premier anniversaire. Les premières voitures issues de cette collaboration entre PSA et Opel, filiale allemande de GM, doivent être lancées... dans plus de trois ans, en 2016.

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Commentaires 2
à écrit le 26/01/2013 à 12:34
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PSA s' allie à un mourant sous assistance respiratoire . Varin il a geré quoi avant ? une carriole de frites sur la plage ? Avec nos PDG en France on est mal ...!

le 28/01/2013 à 9:11
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Propose ta candidature au comité exécutif de PSA si tu la solution ... juger sur des articles de presse comme LaTribune-Closer est l'apanage de nombreuses personnes, mais vous ne connaissez pas les dossiers ni le derrière des cartes

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