Diaporama Les 6 patrons qui ont fait le groupe PSA
Jean-Martin Folz : de 1997 à 2007
C’est l’homme de la croissance à tous crins, l’homme de l’objectif des quatre millions de véhicules. Pendant plusieurs années, PSA sera porté par cette formidable expansion. Avec des produits qui plaisent et une pénétration en Europe que plus jamais PSA ne retrouvera par la suite. Embauches massives, cadences infernales dans les centre des recherche et développement comme dans les usines, créations de capacités de production en République tchèque et en Slovaquie, l’expansion, quoi ! Le chiffre d’affaires doublera presque sous sa présidence. Las. Le fameux objectif ne sera jamais atteint. Et, du coup, après la marche avant, le lent déclin. La firme en gardera des séquelles comme des surcapacités chroniques qui lui collent encore à la peau. La qualité désastreuse des 607, 307, C5, C8 et 807, C3, à leurs débuts ternira longtemps l’image. En cause : des innovations technologiques non maîtrisées et une marche en avant forcenée au détriment de la fiabilité. Bref, avec le recul, le bilan de Jean-Martin Folz apparaît bien brillant que sur le moment. Homme simple, attentionné, grand amateur de vins de Bourgogne et de plats du terroir, adorant voyager, il restera comme l’homme de la politique des coopérations multiples. Ce qui, finalement, a bien réussi à PSA. Il a notamment noué des collaborations techniques majeures avec BMW, Toyota, Ford et Mitsubishi. (Crédits : DR)
