Le groupe chinois Dongfeng confirme les négociations avec PSA Peugeot Citroën

Le constructeur chinois Dongfeng Motor Group confirme les discussions pour prendre une participation dans PSA. Il a demandé ce lundi la suspension de sa cotation en Bourse.

Le constructeur automobile chinois Dongfeng Motor Group confirme que "des négociations ont eu lieu" avec PSA, "en lien avec un investissement potentiel dans son capital et un partenariat industriel et commercial élargi". Un communiqué a été publié à la Bourse de Hong Kong, où la cotation du groupe avait été suspendue dans l'attente de ce texte. Le groupe public de Wuhan souligne toutefois que "à cette date, le groupe n'a pas signé d'accord". Un porte-parole de PSA nous a affirmé pour sa part, ce lundi matin, qu'aucun communiqué du groupe français n'était prévu.

Des sources avaient indiqué à l'agence Reuters vendredi dernier qu'une délégation de PSA et de représentants du gouvernement français se rendrait en Chine cette semaine pour la dernière ligne droite des discussions sur le partenariat stratégique entre les deux groupes.

Trois milliards d'euros

Les discussions portent sur une augmentation de capital d'environ trois milliards d'euros et sur le nouveau tour de table. L'Etat français, Dongfeng et la famille Peugeot devraient  avoir en principe la parité dans le capital du constructeur tricolore.

Au retour de la délégation, une nouvelle réunion du conseil de surveillance de PSA est prévue le 18 février. Le lendemain, PSA en mal d'argent frais doit annoncer les grandes lignes de l'alliance, en même temps que ses résultats financiers 2013.

"Le conseil de surveillance a mandaté à nouveau le directoire pour aller au bout des discussions avec Dongfeng. En toute logique, le président (du directoire) Philippe Varin devrait être lui aussi du voyage", avait déclaré vendredi une des sources.

Soutien au projet

Jeudi, le conseil de surveillance avait publié un communiqué réaffirmant son soutien au projet, alors que le président du conseil, Thierry Peugeot, manifeste ouvertement ses réticences face à la tournure que prennent les négociations. Soucieux de maintenir l'influence de la famille, Thierry Peugeot a dit  craindre une "stratégie de désengagement". PSA doit trouver un soutien extérieur, après l'échec  de son alliance avec l'américain GM.

 

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Commentaires 3
à écrit le 10/02/2014 à 15:04
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La position du président du conseil de surveillance, clairement opposé au deal avec les chinois est parfaitement la meilleure pour l'avenir de Peugeot ! Les actionnaires sont là également pour participer à une AK quand ceci est nécessaire ! En ...

le 10/02/2014 à 15:47
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c'est grace à martine aubry que nos boites sont dans la mouise ,virez ces politiques et mettez des gens compétants

le 10/02/2014 à 22:16
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très intelligent Mr le français (Albert de S) les chinois veulent avoir la technologie PSA et copier les voitures PSA (exemple avec le japonais daihatsu qui a vendu la licence provisoire (1997-2005) de sont SUV terios au chinois Zotye ; résultat le c...

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