Ghosn fait son premier tweet (pour annoncer qu'il est prêt à "dire la vérité")

Par Reuters  |   |  266  mots
Le tout nouveau compte Twitter de l'ex-PDG de Renault-Nissan, ouvert ce mois d'avril, n'affiche que 2 tweets - en fait, c'est le même en anglais et en japonais. L'ancien magnat de l'automobile a choisi comme photo d'en-tête du compte, un autre portrait de lui-même (en complément de sa photo de présentation en médaillon sans cravate), où il se présente de trois-quart arrière, contemplant un paysage du Japon traditionnel par temps pluvieux. (Crédits : DR)
La prise de parole de Ghosn via le réseau social, sur lequel il a ouvert un compte certifié ce mois-ci, intervient alors que la presse japonaise rapporte que le parquet de Tokyo envisage d'engager de nouvelles poursuites contre l'ex-président de Nissan. Carlos Ghosn annonce qu'il s'exprimera le 11 avril.

L'ancien PDG de Renault et ancien président de Nissan, Carlos Ghosn, a déclaré mercredi sur Twitter qu'il se préparait à "dire la vérité sur ce qui se passe", annonçant la tenue d'une conférence de presse le 11 avril.

Nouvelles poursuites envisagées par le parquet de Tokyo

La prise de parole de Ghosn via le réseau social, sur lequel il a ouvert un compte certifié ce mois-ci, intervient alors que la presse japonaise rapporte que le parquet de Tokyo envisage d'engager de nouvelles poursuites contre l'ex-président de Nissan pour abus de confiance aggravé, en lien avec des paiements suspects effectués à un partenaire commercial du constructeur à Oman, au Moyen-Orient.

Arrêté en novembre dernier Japon, Carlos Ghosn fait l'objet de poursuites au pénal pour avoir omis de déclarer environ 82 millions de dollars (environ 73 millions d'euros) de salaire et pour avoir transféré temporairement à Nissan des pertes financières personnelles durant la crise financière mondiale.

Renault découvre l'existence de paiements suspects

Les avocats de Carlos Ghosn ont demandé mardi à la justice japonaise de dissocier le procès de leur client de celui de son ex-bras droit Greg Kelly et de celui de Nissan, arguant qu'il n'aurait pas sinon un procès équitable.

En France, Renault a alerté la justice après avoir découvert l'existence de paiements suspects à un partenaire commercial de l'alliance Renault-Nissan remontant à l'ère Carlos Ghosn, a appris Reuters de deux sources proches du dossier.