"Nous allons miser sur la Chine mais à un rythme maîtrisé" Nicolas Valtille, Akka Technologies

Akka Technologies vient de publier ses résultats annuels 2014. Le chiffre d'affaire a progressé de 0,9% à 885,6 millions d'euros, le résultat opérationnel courant passe de 57,9 à 55,1 millions d'euros. Le groupe annonce également une acquisition en Italie et la poursuite de son plan stratégique Pact17. Nicolas Valtille, directeur financier du groupe, répond à nos questions.
Nicolas Valtille, directeur financier du groupe Akka Technologies.

LA TRIBUNE - Vous avez publié des résultats plutôt en baisse malgré un chiffre d'affaires en légère progression. Comment analysez-vous vos résultats annuels ?

NICOLAS VALTILLE - Nos résultats sont conformes à ce qui a été annoncé en début d'année. Concernant la baisse de nos résultats, nous avons subi d'une part le changement de position du gouvernement français sur le crédit impôt-recherche. Par ailleurs, un contrat a été décalé ce qui a impacté nos comptes. Mais nous restons sur la trajectoire que nous nous sommes fixés dans le cadre de notre plan stratégique Pact 17. Parallèlement, notre bilan reste sain, avec un gearing (ratio dettes sur capitaux propres) de 23%.

Quelles sont les grandes lignes de ce plan stratégique ?

Nous visons à horizon 2018 un chiffre d'affaires de 1,2 milliards d'euros et un bénéfice opérationnel de 100 millions d'euros. Pour parvenir à cet objectif nous allons miser sur 3 axes : la proximité avec nos clients, nos centres de compétences et la conquête de grands contrats transnationaux à l'image de celui que nous récemment conclu avec le groupe chinois BAIC (cinquième groupe automobile chinois, NDLR). Notre ambition c'est de globaliser notre groupe et lui donner une nouvelle taille critique. C'est cette taille critique qui nous permettra de décrocher des projets transnationaux importants.

Vous venez d'annoncer une nouvelle acquisition en Italie...

Nous allons effectivement poursuivre notre maillage de territoires afin d'offrir une meilleure proximité à nos clients. Nous avons actuellement un maillage satisfaisant de la France et nous passons désormais à l'Allemagne qui est un marché très important pour nous. Pour cela, nous venons d'annoncer l'acquisition d'Auronik.

La joint-venture avec BAIC va vous permettre de mettre un pied en Chine. Avez-vous défini un plan de déploiement plus large dans le pays ?

BAIC est venu nous chercher parce qu'il veut devenir leader du premium en Chine. Il dispose de partenariats avec Mercedes-Benz avec qui nous avons une histoire commune puisque nous leur avons racheté MBtech en 2012 qui, à l'époque, nous avait permis de doubler de taille. L'enjeu pour nous c'est donc de nous implanter en Chine par ce biais. Mais, compte tenu de la taille du pays et du marché chinois, nous avançons à un rythme maîtrisé et contrôlé.

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Commentaire 1
à écrit le 01/04/2015 à 11:18
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il compte vendre des chinois en france ? (petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas, une SSII, appele dansle milieu "vendeur de viande", vend de l ingenieur a la journee a ses clients (en general des grosses societes telles Airbus, Thales ...) P...

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