Renault prêt à baisser « considérablement » sa participation dans Nissan

Par latribune.fr  |   |  251  mots
(Crédits : Valentyn Ogirenko)
D'après le site de Les Echos, le groupe automobile français finalise un projet d'accord avec Nissan dont il possède 44% du capital. Il s'agit de rééquilibrer une Alliance en panne avec un nouveau projet de partenariats industriels. Ce projet, s'il devait advenir, constituerait une rupture sans précédent dans l'histoire de l'Alliance Renault-Nissan.

Renault prêt à baisser « considérablement » sa participation dans Nissan ? D'après des informations de Les Echos, le constructeur automobile français et son homologue japonais dont il possède 44% du capital, seraient dans la dernière ligne droite des négociations pour un nouvel accord de partenariat capitalistisque.

D'après le site d'information économique, Renault serait prêt à réduire « considérablement sa participation dans Nissan » à condition que celui-ci entre dans le capital d'une nouvelle structure appelée Ampère. Cette structure est une filialisation des activités électriques de Renault dont Luca de Meo, le patron du groupe, avait annoncé une forme de scission, sans perte de contrôle. Une autre structure baptisée Horse doit filialiser les activités thermiques du constructeur automobile français et dans lequel Renault discute avec le chinois Geely et le saoudien Aramco.

Relancer une Alliance en panne

Il s'agit de relancer une alliance totalement en panne depuis la chute de Carlos Ghosn fin 2018, l'ancien patron du groupe et de l'Alliance. Renault et Nissan ont à maintes reprises fait des déclarations solennelles d'intention, mais manquaient de projets industriels concrets permettant de matérialiser la relance de l'Alliance.

Toujours d'après Les Echos, Renault serait prêt à réduire sa participation à 15% du capital de Nissan, ce qui constituerait une rupture historique depuis la signature de l'Alliance en 1999. Nul chez Renault ou chez son principal actionnaire, l'Etat français avec 44% du capital, n'avait jusqu'ici accepté le principe d'une baisse de cette participation de quasi-contrôle.