L'immobilier ancien reste mal orienté, selon la Fnaim

Par latribune.fr  |   |  252  mots
Les prix des logements anciens en France ont augmenté de 3,9% au deuxième trimestre 2009 par rapport au premier trimestre, selon une étude de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) publiée ce mardi. Mais, sur un an, les prix sont toujours en repli de 7,3%.

L'immobilier ancien souffre toujours dans l'Hexagone. Pourtant, sur les trois derniers mois étudiés (avril 2009 à juin 2009) par la Fnaim par rapport aux trois mois précédents, les prix des logements anciens sont en hausse de 3,9% (4,2% pour les appartements et 3,6% pour les maisons). Pour le seul mois de juin cependant, les prix dans l'ancien ont baissé de 1,8% par rapport à mai (-2,7% pour les appartements, -1% pour les maisons).

Mais, sur un an (juillet 2008 à juin 2009), par rapport aux douze mois précédents, le repli est de 7,3% (-8% pour les appartements, -7% pour les maisons). Les prix dans l'immobilier ancien avaient baissé de 9,8% au premier trimestre 2009, comparé à la même période de 2008.

"La hausse des prix observée à court terme n'est pas de nature à remettre en cause l'orientation du marché à la baisse et permet toujours d'écarter le scénario d'une chute brutale des prix", estime la Fnaim qui note un net recul de 30% des transactions.

La baisse des prix dans l'immobilier ancien intervient après une dizaine d'années de hausse ininterrompue (14% en 2003, 15,5% (un record) en 2004, 10,9% en 2005, 7,2% en 2006 et 3,6% en 2007).

De nombreux professionnels critiquent la fiabilité des références des transactions sur lequel se basent les indicateurs du secteur. Dans le cas de la Fnaim, elles sont passées en trois ans de 15.000 références mensuelles de vente à 4.000 aujourd'hui. Or, "pour qu'un indicateur ait une portée suffisante, il faudrait qu'il ait une couverture très large du marché", affirme Michel Mouillart, directeur scientifique de l'observatoire des loyers Clameur.