Lafarge poursuit son désendettement

Lafarge a annoncé mercredi la cession à l'australien Boral de sa part dans leur co-entreprise à parité dans le plâtre en Asie pour une valeur de 429 millions d'euros dans le cadre de son désendettement.
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Lafarge poursuit son désendettement en se désengageant de sa co-entreprise avec Boral. Le numéro un mondial du ciment poursuit ainsi son désengagement du plâtre, ce secteur est le plus petit de ses trois métiers, après avoir fixé en février un objectif ambitieux de plus de deux milliards d'euros de désendettement, pour moitié par réduction du dividende, et pour l'autre par une baisse des investissements et de nouveaux désinvestissements.

La réalisation définitive de la cession de sa part dans Lafarge Boral Gypsum Asia (LBGA) devrait intervenir avant la fin de l'année, précise Lafarge dans un communiqué. Le prix de 429 millions d'euros représente la valeur de la part de Lafarge dans LBGA. En excluant la dette et les intérêts minoritaires, le prix ressort à 380 millions d'euros.

Créée en 2000, LBGA a réalisé l'an passé des ventes part du groupe de 181 millions d'euros et un Ebitda de 31 millions. Lafarge avait déjà annoncé le 22 juillet la vente de ses activités de plâtre en Australie à son concurrent allemand Knauf pour une valeur nette de 120 millions d'euros, dix jours après son entrée en négociations exclusives avec le belge Etex pour lui céder son plâtre européen et sud-américain, pour un montant net de 850 millions d'euros.

Grâce à ces cessions, qui font suite à celle d'actifs ciment et béton aux États-Unis dévoilée en mai, Lafarge dépassera largement l'objectif de désinvestissements de 750 millions d'euros qu'il s'est fixé pour 2011. La dette du groupe, héritée en grande partie de l'acquisition de l'égyptien Orascom en 2008, atteignait 14,3 milliards d'euros à la fin du premier semestre.

De son côté, Moody's a annoncé le 5 août abaisser la note de la dette du cimentier Lafarge dans la catégorie spéculative, cinq mois après une décision similaire de la part de l'agence Standard & Poor's.

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