Prêts immobiliers : la Fnaim réclame une baisse des taux de la BCE et des banques

Par latribune.fr  |   |  306  mots
La Fnaim (Fédération Nationale de l'immobilier) salue le discours tenu vendredi à Meaux par Nicolas Sarkozy. Elle estime que les banques n'ont pas assez réduit les taux de leurs prêts pour les crédits, notamment immobilier. Elle appelle la Banque centrale européenne à baisser ses taux.

Dans un communiqué publié ce lundi, la Fnaim, Fédération Nationale de l'Immobilier revient sur le discours de Nicolas Sarkozy vendredi à Meaux, et s'en dit très satisfaite. Elle souligne la volonté du Président de la république de ne pas voir la crise " durablement hypothéquer la réalisation des objectifs du pays en matière de logements". (Visualisez le discours de Nicolas Sarkozy vendredi à Meaux).

La Fnaim estime que " les difficultés liées aux subprimes et à ses conséquences sur les banques et sur l'économie générale ont fini par faire oublier que notre pays était depuis plusieurs années dans une situation d'insuffisance de l'offre de logements, tant en matière d'accession à la propriété qu'en ce qui concerne le locatif privé ou le locatif public. Pour ne pas compromettre les années à venir, il importe de relancer dans les meilleurs délais l'activité du secteur, c'est-à-dire les mises en chantier de logements neufs et la vigueur du marché de la revente. Il importe aussi de sauvegarder l'appareil de production, c'est-à-dire de préserver la santé des entreprises de promotion et des agences immobilières pour que le secteur puisse redémarrer rapidement lorsque les conditions économiques seront redevenues favorables."

 La Fédération Nationale de l'Immobilier qualifie de "souhaitable" l'actuelle baisse des prix de l'immobilier " afin de faciliter l'accès au marché aux moins argentés. Mais elle estime que les taux de crédit sont trop élevés  et excluent "de fait près de 20% des ménages de l'accès au crédit. Il est urgent que les prêteurs répercutent dans leurs tarifs les deux baisses successives du taux directeur de la BCE, il faudrait même que la Banque Centrale Européenne corrige son taux de façon plus drastique."