C'est la fourchette basse de ses estimations que Schneider Electric a finalement retenu pour l'évolution de son activité en 2009. Cette dernière devrait finalement afficher un recul de 15%. Jusqu'à présent, les estimations allaient de -5% à -15%.
Conformément aux options présentées dans la cadre du programme d'entreprise "One" en janvier, Schneider Electric a décidé de procéder à des réductions supplémentaires des coûts des fonctions support allant jusqu'à 400 millions d'euros au cours des trois prochaines années. "L'objectif, gains de productivité industrielle compris, est désormais de dégager des économies globales de 1,6 milliard d'euros d'ici 2011", explique le groupe français selon qui les effets de ces mesures devraient se faire progressivement sentir au cours de l'exercice.
Schneider Electric a réalisé au premier trimestre un chiffre d'affaires de 3,82 milliards d'euros, en baisse de 11,3% à périmètre et taux de change courants. La croissance organique s'établit à -15.9%. L'effet de périmètre apporte une contribution de +1,7%, soit 74 millions en valeur absolue. Cette contribution intègre 56 millions au titre des acquisitions, mais également 28 millions liés à l'intégration proportionnelle de la joint-venture Delixi depuis le 1er janvier, et un impact négatif de 10 millions résultant des cessions.
L'effet de change est de +142 millions du fait de l'appréciation du dollar et du yuan face à l'euro, qui a plus que compensé la dépréciation des devises dans un certain nombre de pays, essentiellement au Royaume-Uni, en Australie, en Russie et en Suède.
(retrouvez le communiqué de Schneider Electric).
En Bourse, le titre est malgré tout bien orienté. Il a gagné 2,96% à 54,56 euros.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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