Affaiblit par la crise, pénalisé par un actionnariat éparpillé, l'allemand BASF craint de faire une cible trop attirante pour une OPA hostile. Dans une interview à l'hebdomadaire Wirtschaftwoche, Jürgen Hambrecht, son patron, a précisé que le groupe avait mis en place un "plan pour se défendre" dans cette éventualité.

Le géant de la chimie a largement été touché par la crise. Au deuxième trimestre, son bénéfice net a plongé de 74% et il table désormais sur un "fort" recul du chiffre d'affaires et du résultat d'exploitation en 2009.

Un des seuls relais de croissance identifiés pour le moment est le secteur agricole. Le groupe affirme travailler actuellement sur des plantes "à fort rendement et capable de survivre sur des sols secs et salés" avec son partenaire, l'américain Monsanto.