Les trimestriels de Roche affectés par la vigueur du franc suisse

Le groupe pharmaceutique Roche a confirmé ce jeudi ses objectifs annuels malgré des ventes pénalisées par la cherté du franc suisse et un recul de son produit-phare Avastin au premier trimestre.
Copyright Reuters

Les perfomances au premier trimestre de Roche Holding sont légèrement moins bonnes que prévu par les analystes. Le laboratoire pharmaceutique suisse a déclaré ce jeudi avoir dégagé au premier trimestre un chiffre d'affaires en repli de 9% à 11,1 milliards de francs suisses (8,6 milliards d'euros). De son côté, le marché tablait sur activité légèrement supérieure, à 11,36 milliards de francs.

Les ventes ont été affectées par la cherté du franc suisse. Le groupe précise que l'impact de taux de change négatif a représenté 1,1 milliard de francs.

Roche a accusé une nouvelle déconvenue avec Avastin, son deuxième plus gros médicament, utilisé notamment contre le cancer du sein, dont les ventes se sont repliées de 6%, à 1,42 milliard de francs. L'Avastin pâtit de la désaffection des autorités de santé : en décembre, les autorités américaines ont refusé qu'il continue à être remboursé dans le cancer du sein et l'Europe a recommandé de restreindre son usage.Les ventes de Tamiflu, utulisé contre la grippe H1N1, ont elles reculé de moitié. Le chiffre d'affaires de la division pharmaceutique s'est contracté de 10% à 8,71 milliards et de 2% en monnaie locale.

Les ventes de la division Diagnostiques ont reculé de 4% à 2,4 milliards, mais enregistrent une progression de 6% en monnaie locale.

Roche a confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'année, anticipant une croissance des ventes pour le groupe et sa division pharma "dans le bas de la fourchette à un chiffre", hors Tamiflu.  La division diagnostics devrait en revanche croître plus rapidement que le marché et le bénéfice pa action devrait afficher une croissance de près de 10 % à taux de change constants.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 14/04/2011 à 8:17
Signaler
Ah bon ? Une monnaie trop chère serait pénalisante à l'export ? On nous aurait menti ?

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.