Maladie de Lyme : Biomérieux est assigné en justice

Par latribune.fr  |   |  286  mots
BioMérieux, assisté par le cabinet Darrois Villey Maillot Brochier, estime que "l'impact de cette procédure civile ne peut être anticipé à ce stade". (Crédits : Reuters)
Plusieurs dizaines de patients accusent BioMérieux d'avoir commercialisé des test non fiables dans le diagnostic de cette maladie transmise par les tiques. Le laboratoire français juge les attaques infondées.

Biomérieux, le spécialiste du diagnostic in vitro, a été assigné par 45 patients devant le tribunal de grande instance de Paris en vue d'obtenir réparation d'un préjudice d'anxiété qui "serait généré par l'absence de fiabilité des tests sérodiagnostics de la maladie de Lyme".

Le groupe considère, dans un communiqué publié lundi 17 octobre, n'avoir commis "aucune faute" et ajoute qu'il s'opposera aux demandes de l'assignation qu'il juge "infondées en l'état des éléments disponibles".

"BioMérieux est particulièrement sensible à la détresse des patients (...) et s'engage à tout mettre en œuvre pour apporter des réponses aux questions techniques qui lui seront posées concernant ses tests", indique la société.

Elle assure que ses tests "ont toujours été et sont aujourd'hui conformes aux réglementations européenne et américaine et répondent aux recommandations de plusieurs conférences de consensus d'experts aux niveaux national, européen et international".

Biomérieux prêt à apporter son expertise pour le plan national de lutte contre la maladie de Lyme

"Les signes cliniques étant non spécifiques, il est indispensable de replacer le résultat d'un test, qui n'est qu'un des éléments de détection de la maladie, dans le cadre plus large d'un examen médical", ajoute BioMérieux.

Le laboratoire se dit prêt à apporter son expertise dans le cadre du plan national de lutte contre la maladie de Lyme, aux côtés des médecins, associations de patients, chercheurs et biologistes, ainsi que des autorités de santé.

BioMérieux, assisté par le cabinet Darrois Villey Maillot Brochier, estime que "l'impact de cette procédure civile ne peut être anticipé à ce stade".

(Avec Reuters)