Un grand labo va utiliser l'Apple Watch pour mieux comprendre la dépression

Le laboratoire japonais Takeda va munir des patients d'une montre Apple Watch afin de recueillir de nouvelles données pour comprendre leurs troubles dépressifs. Si l'essai clinique s'avère concluant, cela pourrait relancer l'intérêt des géants pharmaceutique pour les objets connectés plutôt dédiés au recueil de données bien-être.
Jean-Yves Paillé
L'appareil connecté collectera les données physiques, mais également des données pour mesurer la mémoire, l'attention, la vitesse de réaction des patients âgées de 18 à 65 ans, et ce, à différents moments de la journée.

Takeda, comme d'autres laboratoires pharmaceutiques, tente de trouver de nouvelles solutions thérapeutiques en s'associant aux géants de la tech. Le premier laboratoire pharmaceutique japonais, qui fait partie du top 20 mondial en matière de chiffre d'affaires, lance un essai clinique un peu particulier. Son objectif est de d'évaluer la faisabilité et la conformité d'une nouvelle méthode pour évaluer les connaissances et l'humeur sur les participants atteints de troubles dépressifs majeurs.

Une trentaine de personnes, diagnostiquées d'une dépression et qui se sont vu prescrire des antidépresseurs dans le passé, porteront une montre Apple Watch, dotée d'une application créée par la société britannique Cognition Kit, pendant six semaines.

L'appareil connecté collectera les données physiques, mais également des données pour mesurer la mémoire, l'attention, la vitesse de réaction des patients âgés de 18 à 65 ans, et ce, à différents moments de la journée

De nouvelles données pour comprendre la dépression ?

L'objectif est de comparer les résultats de cet essai (ils sont attendus ce semestre), avec ceux obtenus lors de méthodes traditionnelles, pour montrer que de nouvelles données utiles peuvent être recueillies afin d'aider le laboratoire à mieux comprendre la dépression, voire trouver de nouvelles méthodes thérapeutiques.

Si les résultats de l'étude s'avèrent concluants, cela pourrait faire tomber de nouvelles barrières entre les données bien-être et celles d'ordre médical. Mais également relancer l'intérêt des laboratoires pharmaceutiques pour des appareils comme Apple Watch. Ces appareils connectés sont, pour le moment, principalement dédiés au recueil de données bien-être, et selon certains acteurs n'ont pas de pérennité s'ils se cantonnent à ce domaine.

Jean-Yves Paillé

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Commentaire 1
à écrit le 04/03/2017 à 19:46
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