EDF : la croissance reste soutenue sur neuf mois mais le titre recule

Par latribune.fr  |   |  292  mots
Le groupe français d'électricité a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires en hausse de 8,3% à 13,4 milliards d'euros grâce notamment à des températures plus basses. EDF précise qu'il n'a pas souffert de la crise financière. Le titre a perdu 3,7%.

Le groupe français d'électricité EDF a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires en hausse de 8,3% à 13,4 milliards d'euros (+11,1% en croissance organique) grâce notamment à des températures plus basses. Sur neuf mois, les facturations s'élèvent à 45,6 milliards en hausse de 6,9% et en croissance organique de 9,7%. 

Le consensus tablait sur 46,3 milliards  "La croissance est portée par les évolutions de prix et de tarifs, principalement à l'international, et dans une moindre mesure par la croissance des volumes d'électricité et de gaz vendus, en raison notamment de conditions climatiques plus froides, plus proches des normales saisonnières", explique le groupe.

"La crise financière actuelle n'a pas eu d'impact significatif à ce stade sur l'activité opérationnelle d'EDF", indique la direction, en précisant qu'au troisièmème trimestre, la production nucléaire plus faible qu'attendue a pesé sur la performance de la France, tandis que les activités et filiales hors de France évoluaient favorablement. "Ces évolutions, dans un contexte de forte volatilité des prix de l'énergie, ne remettent pas en cause l'objectif de croissance organique de l'EBITDA de l'ordre de 3% pour l'ensemble de l'exercice 2008", poursuit EDF.

Le groupe ajoute, confirmant les indications précédentes, que son résultat net consolidé part du groupe hors éléments non récurrents ne progressera pas en 2008 par rapport à 2007, sous l'effet notamment de l'important programme d'investissements mis en place. Par ailleurs, EDF précise disposer "d'une solide structure financière dont témoigne sa notation". Ainsi le financement de l'acquisition prévue de British Energy est-il sécurisé.

A la Bourse de Paris, le titre qui avait été l'une des plus fortes hausses à l'ouverture, est retombé et finit en recul plus marqué que le marché avec une baisse de 3,72% à 45,74 euros.