Entre janvier et mars, le bénéfice net d'E.ON a bondi de 18% à 2,5 milliards d'euros. Mais avant de susciter un emballement des marchés, le groupe allemand a vivement nuancé ses résultats. Selon lui, un gain comptable de 1,5 milliard d'euros explique cette performance. Hors exceptionnels, son résultat net aurait même reculé de 2% à 1,8 milliard d'euros, tout comme son bénéfice opérationnel ajusté, en baisse de 5% à 3,1 milliards.

Cependant, le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 14% à 25,9 milliards d'euros au premier trimestre, notamment grâce à des acquisitions réalisées par le groupe.

Pour expliquer la baisse de sa performance trimestrielle, E.ON a évoqué une baisse de ses marge dans la cession d'électricité en Europe de l'Ouest ainsi des mises à l'arrêt temporaire de ses centrales nucléaires. Quant à son activité de gaz, E.ON invoque la baisse des prix des hydrocarbure et un déclin des ventes.

Pour l'année 2009, le groupe a choisi de maintenir son objectif de bénéfice opérationnel à un niveau stable par rapport à 2008. Mais l'allemand estime que cette prévision est beaucoup plus incertaine que celle des années précédentes.

(retrouvez le communiqué d'E.ON)