Ceux sont pas moins de 20% des effectifs d'ABB en France qui sont menacés, selon "La Lettre de l'Expansion". Le journal affirme que le groupe d'ingénierie helvético-suédois envisage de supprimer 540 postes dans ses sites de Mâcon et d'Aunay-sur-Odon, sur les 2.500 salariés de sa branche française.

Un porte-parole du groupe a refusé de confirmer ce chiffre, déclarant que si ABB va bien procéder à des "licenciements" sur ces deux sites, il doit d'abord en discuter avec les partenaires sociaux dans le cadre de la procédure d'information/consultation. Spécialistes de l'automation et de la robotique, ces deux sites subissent une importante érosion des prix, selon le groupe, que n'a pas améliorée la dégradation de la conjoncture.

Au premier trimestre, le bénéfice net du groupe a chuté de 35% à 652 millions de dollars (466 millions d'euros) et son chiffre d'affaires a reculé de 9% à 7,2 milliards de dollars. Dans ces conditions, ABB avait déjà décidé de durcir ses objectifs d'économies, les faisant passer de 1,3 à 2 milliards de dollars.