E.ON vise le troisième réacteur EPR français

Par latribune.fr  |   |  193  mots
Le groupe énergétique allemand souhaiterait avoir la majorité ou au moins le contrôle des opérations de l'éventuel réacteur nucléaire français. Ce dernier, si sa construction est décidée, ne sera pas en état de marche avant 2017.

E.ON demande la majorité des opérations pour le troisième réacteur nucléaire de nouvelle génération (EPR) en France. Si sa construction est décidée, le groupe allemand en voudrait au moins le contrôle. Pour ce nouveau nucléaire, dont la construction débuterait en 2012 et le raccordement au réseau en 2017, EDF travaillera avec les français GDF Suez et Total, ainsi que l?italien Enel.

"Une coopération fonctionne bien habituellement si les deux partenaires sont sur un pied d'égalité. Etant donné que nous ne sommes pas la plus petite entreprise de services aux collectivités, nous ne sommes pas terriblement enthousiastes à l'idée d'occuper une position minoritaire dans un tel projet", a déclaré Wulf Bernotat, président du directoire d?E.ON.

De plus, Wulf Bernotat a déclaré que la Commission européenne infligerait certainement une amende au groupe, pour entente supposée sur le marché du gaz avec GDF-Suez. La Commission européenne enquête sur E.ON et GDF Suez depuis l'année dernière à propos d'une éventuelle entente entre les deux groupes sur leur gazoduc commun Megal.