Comme EDF et Total en France, l'Italie compte aussi ses champions de l'énergie, avec le grand électricien Enel et le pétrolier Eni. Et comme les autres acteurs de leur secteur , le premier s'en sort bien malgré la crise alors que le second subit la chute sur un an des prix du pétrole.
Ainsi, le bénéfice net d' ENI a plongé au deuxième trimestre de 75,8% à 832 millions d'euros. Le bénéfice net ajusté, hors stocks, a reculé de 60% à 902 millions, en dessous des attentes des analystes. Le résultat opérationnel a chuté de 58,5% à 2,405 milliards, le chiffre d'affaires plonge sur la période de 32,6% à 18,267 milliards. Sa production d'hydrocarbures a baissé de 2,2% sur le trimestre à 1,733 million de barils par jour. Les ventes de gaz reculent de 7,7%.
Sur l'ensemble du premier semestre, le bénéfice net du groupe plonge de 59,5% à 2,736 milliards d'euros.
Du coup, ENI va baisser de 23% le montant de l'acompte sur son dividende versé aux actionnaires qui sera de 0,50 euro par action.
A l'inverse, ENEL, qui a racheté 25% de l'espagnol Endesa, affiche au premier semestre une hausse