Le groupe minier anglo-australien poursuit son bras de fer avec les autorités chinoises. Il suspend les négociations avec le gouvernement au sujet des prix du minerai de fer. Motif?: "Souvenez-vous que nos négociateurs sont placés en détention", a déclaré Sam Walsh, responsable de production pour le fer chez Rio Tinto.

Le mois dernier, la Chine a arrêté quatre employés du groupe minier, qu'elle a placé en détention. Elle les accuse "de violation de secrets commerciaux" et de corruption. Depuis, elle a abandonné ses accusations d'espionnage. Auparavant, elle accusait Stern Hu, un Australien qui dirige la filiale du groupe depuis Shanghai.

Cette péripétie n'a fait que tendre un peu plus le climat dans lequel se déroulaient les âpres négociations entre Rio Tinto et le gouvernement. En raison des signes de reprise économique, le groupe souhaiterait des augmentations de tarif, après la forte baisse engrangée l'année dernière, lorsque la conjoncture s'est brutalement dégradée.