Schneider en basse tension

Par latribune.fr  |   |  306  mots
Le groupe français Schneider Electric a enregistré en 2009 un chiffre d'affaires en baisse de 15,7% à 15,8 milliards d'euros, et un bénéfice en chute de 49,3% à 852 millions. Le groupe vise une croissance "modérée" de ses ventes en 2010 et une amélioration de sa rentabilité.

Schneider Electric a annoncé ce jeudi une chute de 49,3% de son bénéfice à 852 millions d'euros. Le numéro un mondial des équipements électriques basse tension, numéro trois pour la moyenne tension, a fait état d'une baisse de 15,7% de son chiffre d'affaires en 2009 à 15,79 milliards d'euros, et d'un recul de 30,4% de son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (Ebita) à 2.044 millions d'euros avant coûts de restructuration et produits exceptionnels. La marge d'Ebita a reculé à 12,9%, contre 16% en 2008.

"En 2010, la croissance devrait être soutenue par une meilleure dynamique dans les nouvelles économies et par le rebond des investissements dans l'industrie et les centres de données", a indiqué Schneider dans son communiqué de résultats, tout en précisant que la demande devrait rester atone sur les marchés matures compte tenu d'un environnement économique incertain. Le groupe, qui se recentre sur les solutions de gestion de l'énergie et renforce sa présence sur les marchés émergents, table pour cette année sur un retour de la croissance de son chiffre d'affaires, pour lequel il anticipe un taux modéré à un chiffre à taux de change et périmètre comparables.

Schneider attend également une remontée de sa marge d'Ebita à 14% environ avant coûts de restructuration et tout impact d'intégration d'Areva Distribution. L'action Schneider a clôturé mercredi à 76,70 euros, donnant une capitalisation boursière supérieure à 20 milliards. Depuis le début de l'année, le titre a perdu plus de 6% après un gain supérieur à 54% sur l'ensemble de 2009.

Jean-Pascal Tricoire, président du directoire de Schneider Electric SA , a déclaré jeudi au cours d'une téléconférence avec les analystes: "A un moment où des acteurs de notre secteur connaissent des difficultés, nous sommes en très bonne position pour poursuivre la consolidation de notre industrie."